Le producteur : premier accusé
Que ce soit au sein des médias, des propositions de lois, des associations… le producteur de biens industriels est très largement accusé de pratiquer l’obsolescence programmée. En effet, il semble être le premier à y gagner : si le consommateur renouvelle le plus souvent son produit, le producteur semble faire plus de bénéfices.
Si l’obsolescence technique existe, il semble inévitablement le seul responsable. La question est nettement moins évidente concernant l’obsolescence esthétique. Peut-on considérer que les différentes techniques marketing pour pousser à la consommation d’un nouvel appareil sont-elles de l’obsolescence programmée ? La question se pose notamment avec la publicité, ou avec le fait seul de créer toujours de nouveaux produits, similaires à un produit qui existait déjà mais avec des modalités différentes.