Les buralistes
Les buralistes forment l’un des groupes d’acteurs les plus concernés et impliqués dans cette controverse. Ils s’opposent à cette réforme et insistent principalement sur le fait que celle-ci n’aura que peu d’effets sur la baisse de la prévalence, mais pourrait causer une forte hausse de la contrebande et donc avoir une forte répercussion sur leurs entrées d’argent.
Les cigarettiers
L’action des cigarettiers est plus discrète. D’une part, elle passe par des entretiens avec des hommes politiques européens ayant un rôle en France. Ils encouragent par ailleurs les buralistes à manifester.
Les anti-tabacs
Le CNCT : Le Comité de Lutte Contre le Tabagisme cherche à faire passer par tous les moyens les arguments visant à faire baisser la prévalence en France. Cela peut prendre deux formes, d’abord de la prévention dans les établissements scolaires, les entreprises, les lieux publics, mais aussi le plaidoyer auprès des institutions et des politiques pour que les lois votées prennent en considération les méfaits du tabac.
Le monde politique
La politique est au cœur de cette controverse, puisque c’est par elle que passe la mise en place de ce projet. Les hommes politiques ont la lourde tâche de réussir à démêler le vrai du faux, écouter l’ensemble des partis, avoir une vision à long terme ou au moins moyen terme. Ils reçoivent et écoutent les différentes thèses, et servent de caisse de résonnance pour certains arguments. Il est compliqué d’unifier tout le monde politique sous une seule étiquette sur le sujet. Le clivage dans ce débat dépasse les étiquettes politiques. Si c’est Marisol Touraine pour le Parti Socialiste qui est allée au bout du processus en écrivant la proposition du paquet de tabac neutre dans son Projet de Loi Santé, c’est Yves Bur en 2010 qui fut le premier à déposer un projet de loi allant dans ce sens.
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