Tombé dans l’oubli pendant quelques années, le sujet des FRBs va refaire surface en 2011. C’est à Parkes, encore une fois, que l’on découvre tout un groupe de FRBs. Même s’ils ressemblent beaucoup au premier FRB, le FRB 010724, ils présentent pour certains quelques différences au niveau de l’allure du signal. Ces signaux étant relativement étranges, ils sont appelés de perytons (une créature mythologique), ce qui laisse entendre qu’ils sont probablement d’origine terrestre, contrairement au premier signal. Ils sont tout de même classés comme des FRBs et ces nouvelles découvertes redonnent de l’intérêt au signal trouvé par Duncan Lorimer en 2007. Des chercheurs répartis au quatre coins du monde décident de commencer à étudier ces signaux, et surtout, à en chercher l’origine, et suspectent donc cette fois une origine terrestre, voire humaine des FRBs. Quelques autres signaux plus classiques sont ainsi découverts et l’étude des FRB débute peu à peu. Mais un problème subsiste : si les récentes découvertes montrent que Duncan Lorimer ne s’était pas trompé, tous les FRBs découverts jusqu’alors ont été détectés seulement à Parkes. S’agirait-il d’une défaillance du fameux radiotélescope ? En l’absence de plus d’éléments, les astronomes restent modérés.
Le véritable déclic se fera seulement quelques années plus tard, quelque part en Amérique Latine… (cliquez ici pour lire la suite)
N.B. : L’énigme de ces perytons ne sera résolue qu’en 2015. Emily Petroff montre que les signaux légèrement différents proviennent d’un mauvais usage du micro-ondes de l’observatoire australien. La presse grand public, toujours encline à sauter sur le sensationnel, relaiera beaucoup cette histoire avec des titres comme « Les extraterrestres venaient du micro-ondes ». Toutefois, Emily Petroff parviendra aussi à montrer que les autres FRBs avec une allure plus usuelle, découverts entre temps, sont bien des signaux lointains, n’ayant aucun lien avec une quelconque activité humaine.