• Premières analyses

Dès les premières recherches que nous avons effectuées, la complexité du sujet nous est apparue : cette controverse en regroupe en réalité de nombreuses, et le caractère inédit de la situation donne lieu à une surabondance d’articles et de chiffres difficile à gérer.

Au départ, nous avons décidé de faire des recherches très générales pour avoir une vision globale des différents points de vue et débats internes au chiffrage du coût du Brexit, afin de mieux cerner les différents enjeux et points de frictions.

  • Presse et littérature scientifique : constitution du corpus et résultats

Nos corpus documentaires ont principalement été élaborés grâce à Europresse, pour les articles de presse, et Scopus pour la littérature scientifique. Les articles et rapports de  littérature grise ont quant à eux été recueillis sur les sites internet des institutions et entreprises chargées de chiffrer les coûts du Brexit: cabinets de conseil, OCDE, ministère des finances, commission européenne, banques, Banque de France, OBR (Office for Budget Responsibility), think tanks, etc.

Au total, nos corpus et sous corpus comptent environ 1500 articles, qui traitent de, nous l’espérons, toutes les facettes de notre controverse.

Nous nous sommes au départ appuyées sur des recherches très générales,  puis nous nous sommes penchées sur certains sujets en particulier : le chiffrage économique, les acteurs, et les conséquences sociales. Enfin, pour arriver à dernière étape de nos recherches, et obtenir des corpus plus précis et ciblés, nous avons découpé l’objet de notre controverse en différentes catégories : les conséquences sur les marchés (économiques, financiers, les échanges, etc.), celles sur les relations politiques au sein de l’UE et entre les états, les coûts pour les entreprises, les conséquences sur le droit international des personnes et les éventuels coûts culturels. Nous avons des sous corpus sur chacun de ces points.

  • Autres sources

    Nos autres sources sont principalement les institutions qui créent des chiffres à propos du Brexit et les publient sous forme de rapports, tels que les think tanks (notamment Euler Hermes et Open Europe), les instituts de recherche économique, l’OCDE ou les cabinets de conseil (Deloitte, Pwc, etc.) par exemple. Nous avons trouvé ces rapports sur les sites internet des institutions en question.

Par ailleurs, les émissions d’Olivier Passet pour Xerfi, un cabinet d’études sectorielles, sont également intéressantes pour étudier la question des coûts du Brexit.

  • Entretiens

Dans le cadre de nos recherches, une autre méthode consiste en des entretiens avec des personnalités au cœur de notre sujet de controverse. Nous avons cherché à contacter de nombreuses personnes. Parmi elles, nous avons pu obtenir les entretiens suivants :

– Ana Boata, travaillant chez Euler Hermès

– Pascale Joannin, travaillant à la Fondation Robert Schuman

Pour en savoir plus : Entretiens