Theresa May a invoqué l’Article 50 des traités européens le 29 mars 2017. Cela a déclenché le processus de sortie du Royaume-Uni.
Avant d’entamer les négociations, la Commission européenne a imposé trois conditions sine qua non au Royaume-Uni. Ils doivent décider ensemble du sort des ressortissants européens vivant au Royaume-Uni et des ressortissants britanniques vivant en Europe. Ils doivent aussi fixer la question de l’Irlande du Nord. Enfin, le Royaume-Uni doit régler l’addition de son départ. Les Britanniques se sont engagés dans les politiques européennes et se désengagent en quittant l’UE. Cette addition correspond donc au déficit que ce départ va représenter pour les politiques européennes. Elle est estimée à 60 milliards d’euros.
Les négociations s’annoncent compliquées. L’UE et le Royaume-Uni veulent garder le plus possible d’avantages pour leur camp, mais comme l’explique Open Europe l’un n’a pas intérêt à ce que l’autre soit trop désavantagé:
« If Britain gets a bad deal, for example because it faces tariffs to export to the Continent, the EU also loses. That’s the case not just because Britain could itself seek to impose tariffs on imports from mainland Europe, but because restrictions on investment from the City of London into the Continent would drive up the cost of investment in the EU27. » [1]
⇐Qui va payer? Le Royaume-Uni définit ses objectifs⇒
[1] « The view from Brussels: If Britain gets a bad deal, the EU also loses », Open Europe, 02/2017