Le problème de la destruction embryonnaire
Au-delà de la controverse technique, la deuxième méthode – le Pronuclear Transfer – est également très critiquée par le public. En effet, en plus de la création d’embryons dans l’optique d’une fécondation in vitro, elle met en jeu la fécondation de l’ovule de la donneuse ; embryon qui sera par la suite détruit. Cela pose un problème éthique quant à la création d’embryons “pour la science”. En France, la création d’embryons pour la recherche scientifique est illégale.
La fondation Jérôme Lejeune a d’ailleurs vivement pris part à cette controverse, contre la manipulation génétique mais aussi contre la création d’embryons pour les fins de la recherche. Elle a par exemple demandé la suspension de l’autorisation accordée à l’équipe de recherche de Nina Entelis d’utiliser des embryons humains pour leurs recherches de thérapies contre les mutations d’ADN mitochondrial.