La traitement du SBS par les médias
La question sur le syndrome du bébé secoué est régulièrement mise en exergue par la presse. En effet, au-delà des discussions scientifiques entre experts de tous domaines, la presse s’intéresse plus particulièrement aux femmes, hommes et enfants touchés. Souvent sollicités par des familles qui s’estiment victimes d’injustice, les médias peuvent aussi parler des cas de séparations des familles ou des décisions judiciaires appelant l’emprisonnement. Alors que certains relayent l‘affaire de manière neutre, d’autres prennent parti pour l’enfant en soulignant la violence des faits et la cruauté des parents, d’autres encore insistent sur la souffrance des parents accusés à tort.
Jusqu’en 2014, l’écrasante majorité des articles traite de la question sous l’angle de l’enfant comme victime en interpellant le lecteur sur la culpabilité des parents. A partir de 2014, la proportions d’articles relatant l’histoire de parents relaxés augmente notablement.
La presse s’est véritablement emparée de la controverse assez récemment. Plusieurs articles importants ont été publiés depuis 2017, parlant de l’accusation injustifiée de parents. L’association Adikia est souvent à l’initiative de ces articles.