Les critiques des experts de la HAS à l'encontre des associations
La position de la HAS
Les vives critiques à l'encontre des experts des associations
Les experts ayant participé à l’élaboration des recommandations officielles de la HAS sont souvent assez virulents à l’encontre des contre-expertises des associations de victimes. En effet, les associations, pour étayer leurs arguments, font appels à des contre-experts. La légitimité de ces derniers à parler d’un sujet aussi complexe est vivement critiquée [3].
On peut citer les recommandations de la HAS :
« Ce syndrome implique de nombreux champs professionnels : médical, médico-social et social, juridique et judiciaire. Parmi les professionnels, la méconnaissance du sujet (en particulier l’extrême violence du geste / son caractère répété / la fréquence des séquelles) et le poids des idées reçues (on peut,en jouant avec un enfant,créer les lésions du SBS) sont majeurs. Ceci est à l’origine de divers dysfonctionnements, toujours au détriment de l’enfant. (…)
De plus, les réflexions médicales et scientifiques concernant le SBS sont fortement polluées par les conséquences médico-légales toujours présentes. En effet, poser ce diagnostic revient à dire qu’il y a un auteur. Aux États-Unis en particulier, cela amène les défenseurs d’auteurs supposés à remettre violemment en cause les diverses connaissances et même à nier jusqu’à l’existence du SBS. »
D’autre part, plus, la politique de communication des associations est jugée « agressive » par certains experts ayant participé aux recommandations de la HAS. Le professeur Raul dénonce ainsi : « leur politique de communication me fait penser aux “fake news” qui inondent la toile. Ils sont passés experts dans la manipulation via les réseaux sociaux. »