Nous avons tenté par le biais des moyens technologiques dont nous disposions d'étudier les interactions entre les acteurs de notre controverse et de mettre en évidence les différents groupes de pensée en procédant à une analyse des publications de leurs membres les plus représentatifs. Nous nous sommes cependant rapidement heurtés à des difficultés techniques directement liées à la nature même de notre controverse :
Pour les raisons que nous avons précédemment évoquées, l'utilisation d'un web crawler n'offre que des résultats moyens. On peut cependant remarquer la présence sur cette carte de nombreux acteurs de notre controverse : l'ANRS,l'INVS, Act-Up, AIDES et de nombreux sites gouvernementaux. Par contre, les institutions scientifiques et les médias sont assez peu ou pas du tout visibles.
Après avoir constaté le peu d'intérêt de la carte fournie par Issue Crawler, nous avons procédé à des recherches sur Web Of Science en nous focalisant sur une quinzaine de noms. Nous avons sélectionné un ensemble d'articles en relation avec le sujet de notre controverse et nous avons ensuite essayé de les exploiter avec le logiciel Pajek. Cette première tentative brute n'a pas abouti. En effet, l'ensemble des articles sélectionnés renvoyait au total vers plus de 100 références ce qui rendait les cartes totalement illisibles. Nous avons donc entrepris un tri des informations par le biais d'une modification manuel du fichier COSINE. Nous avons alors obtenu le résultat suivant :
(cliquer sur l'image pour agrandir)Si cette carte n'est pas exceptionnelle, elle a au moins le mérite correspondre au contexte dans lequel la controverse s'est déroulée. On peut ainsi observer des regroupements de chercheurs ou de médecins au sein desquels les échanges sont nombreux mais qui, par contre, ne communiquent que très peu entre eux.
On reconnaît alors :