Quels systèmes fiscaux pour quelles sociétés?

Au commencement de notre travail de recherche, en octobre 2011, la proposition de réforme globale de Thomas Piketty envahissait la sphère médiatique, laissant peu de place à ses détracteurs et encore moins à une position médiane. Nous avons débuté notre étude par la lecture du livre de Piketty, Saez et Landais en cherchant ensuite d’autres avis sur les différents points qu’ils souhaitaient réformer. Progressivement, d’autres noms sont apparus : Jérôme Chartier, Jean Arthuis, Christian Saint Etienne, Bernard Castagnède. Nous avons étudié toutes leurs propositions, nous les avons rencontrés et nous vous livrons notre analyse concernant la nature de leur expertise économique, leurs méthodes de démonstration et la vision de la société qu’ils portent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Grâce à Navicrawler et Gephi, nous avons pu analyser les connections qu’il existe entre les sites de différents acteurs : http://www.revolution-fiscale.fr/, http://www.jeanarthuis-blog.fr/, http://christiansaint-etienne.com/ et http://www.jeromechartier.com/.

On remarque que le site http://www.revolution-fiscale.fr/ occupe une place particulière dans le sens où il n’est pas relié aux autres sites par d’autres sites. Cela provient sans doute du caractère atypique de ce site, puisqu’il ne contient pas seulement des idées présentées sur le site, mais aussi un simulateur interactif en ligne qui permet de simuler les effets de telle ou telle réforme du système d’imposition. Comme l’affirme M. Saint-Jacques, ce qui a rendu ce site si particulier et attractif (plus d’un million de visites depuis sa création, il y a un peu plus d’un an), c’est qu’il y avait  « une demande sociale pour ce genre de choses. Par conséquent, la presse s’est jetée dessus. »

En revanche, les autres sites présentent simplement des idées justifiées de différentes façons. De plus, force est de constater que chacun des autres acteurs est relié avec le suivant par des sites à caractère politique, couvrant non seulement la fiscalité, mais l’ensemble des questions politiques (http://www.assemblee-nationale.fr par exemple). Ainsi se démarquent-ils aussi de cette façon du site http://www.revolution-fiscale.fr/.

On constate donc deux façons radicalement différentes de présenter et défendre son opinion : l’une grâce à un livre et un simulateur interactif, l’autre sous forme d’articles, et reliés à d’entités politiques englobant davantage de sujets. La première ayant l’avantage d’être plus visible ce qui explique que nous l’ayons rencontré en premier et que sa visions de la société soit tant discutée sur le web.