La question du financement de la recherche

Une problématique déjà mentionnée concerne la nécessité d’effectuer des études publiques.

Le point de vue des agences publiques

En effet, la plupart des études sur les OGM ne sont pas menées par des organismes publics, et les laboratoires privés effectuant ces études sont critiqués pour leur manque de transparence et la possibilité de conflits d’intérêts. L’une des revendications de l’équipe du Pr Séralini est d’ailleurs que les producteurs rendent publiques leurs recherches sur les OGM. Ceci est aussi revendiqué par d’autres organismes, tels que la Confédération Paysanne.

Quelques mois après la publication de l’équipe du Pr Séralini, l’Anses et le Hcb (cf la page des acteurs de la controverse) ont donné leur avis par rapport à l’étude. L’Anses a rejeté la publication, considérant que les données avancées sont insuffisantes pour étayer les conclusions de l’équipe.

Par contre, l’agence a reconnu la nécessité d’effectuer des études à longue terme, étant donné le manque d’études de durée supérieure à trois mois.

Qui paie ?

Le problème montré du doigt par le Hcb est que l’étude de Séralini a coûté plusieurs millions d’euros. Sachant qu’il faut par ailleurs plus de rats pour effectuer une étude rigoureuse et étant donné que les laboratoires n’ont pas d’obligation à effectuer des études de plus de trois mois, la question inévitable se pose : qui paie ?

Aux États-Unis, l’Agence fédérale de Toxicologie dispose d’une somme attitrée de 120 millions de dollars (selon un article publié sur le Parisien.fr) pour effectuer des études plus particulières si besoin est. En France, il n’y a pas de fond équivalent, que ce soit dans la recherche publique ou dans des laboratoires indépendants. En somme, si l’idée des études publiques est poursuivie, il faudra déterminer qui doit financer ces études.

Continuer sur la Conclusion.

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