Les Fabricants d’OGM

Les fabricants d’OGM sont de grandes compagnies telles MONSANTO ou BAYER. Les OGM constituent un secteur de technologie de pointe dans lequel seules les entreprises ayant de gros moyens et une expertise avérée peuvent se lancer.

MONSANTO est de loin l’entreprise qui fait le plus parler d’elle au sujet des OGM et de son désherbant le RoundUp®.

Les semenciers font le plus souvent appel à des laboratoires privés pour réaliser leurs études de toxicologie sur les OGM avant leur mise sur le marché.

Les experts

Les scientifiques s’exprimant au sujet des OGM sont nombreux tant le sujet est délicat. On trouve bien sûr des spécialistes en biotechnologie comme le Professeur Séralini ou bien les membres du Haut Conseil en Biotechnologie, mais aussi des toxicologues, des statisticiens (comme Loïc Desquilbet à qui l’on a demandé de réagir sur un point très particulier de la controverse tout en sachant que les OGM ne sont pas son domaine), mais aussi des scientifiques n’ayant a priori aucun rapport avec un quelconque aspect de la controverse (Claude Allègre).

Le nombre de scientifiques s’exprimant sur la question permet d’avoir accès à toutes les opinions : Gilles-Eric Séralini, le lanceur de la controverse est par exemple anti-OGM et s’attache à montrer leur nocivité, Louis-Maris Houdebine, ancien directeur de recherche à l’INRA est au contraire favorable aux OGM tant que leur nocivité n’est pas démontrée, d’autre encore se posent en acteurs neutres comme Loïc Desquilbet qui apporte juste son expertise en matière de traitement statistique des données.

Le Professeur Gilles-Eric Séralini

Il est le départ de cette controverse qu’il a lancé en publiant une étude dans Food and Chemical Toxicology.

Le Pr. Séralini travaille à l’Université de Caen où il est professeur depuis 1991 et est membre fondateur du Criigen (Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le Génie génétique, fondé en 1999) avec entre autre Corinne Lepage.

Sa prise de conscience vis-à-vis des OGM remonte au moins à 1997, date à laquelle il signa l’appel du botaniste Jean-Marie Pelt concernant un moratoire sur les OGM.

L’Etat

L’Etat dispose de plusieurs organismes spécialisés dans les domaines des biotechnologies (le Haut Conseil en Biotechnologies, anciennement CGB, Commission du Génie Biomoléculaire) et dans la sécurité sanitaire (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, Anses, anciennement AFSSA, Agence Française de Sésurité Sanitaire des Aliments), ces organes ont tous deux réagi au sujet de l’étude du Pr. Séralini pour apporter leur point de vue officiel. Cependant il faut aussi noter qu’au vu de l’ampleur qu’ont prise les réactions au sujet de l’article de Séralini, l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et techniques a organisé une table ronde sur la question le 19 novembre 2012 afin de faire le point sur la question. Etaient présents à cette table ronde le HCB, l’Anses et de nombreux membres de l’Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques (OPECST).

Au niveau Européen, il existe aussi l’EFSA (European Food Safety Authority) qui joue le rôle de l’Anses au niveau européen et se charge de la sécurité sanitaire aussi bien pour les hommes que pour les bêtes et de donner un avis scientifique indépendant.

Les Associations

Les associations intervenant dans cette controverse sont avant tout Greenpeace (plutôt connu pour l’arrachage de plants GM) mais aussi des revues comme Inf’OGM. On peut aussi noter la participation de l’ILSI (International Life Sciences Institute), organisation à but non lucratif basée à Washington dont le but est de diffuser le savoir dans le but d’améliorer la santé et le bien-être, et de l’Association Française des Biotechnologies Végétales (AFBV). Ces deux organismes, contrairement aux premiers sont plutôt pro-OGM.

Les Citoyens

Les OGM sont un sujet qui touche largement le public. Il n’y a qu’à voir le nombre d’articles publiés dans la presse généraliste pour se rendre compte de l’intérêt du public pour ce sujet. Le fait est que les OGM touchant à la nourriture soulèvent l’inquiétude des citoyens. Si cette inquiétude est relayée par de nombreuses associations, elle l’est aussi par des partis politiques qui relaient tous les courants de pensée concernant les OGM.

Voir la publication de Séralini.