Louis-Georges TIN

Louis_Georges_Tin

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Louis-Georges TIN s’est rapidement présenté comme étant l’acteur majeur français de cette controverse. Depuis qu’il a succédé à Patrick Lozès à la tête du CRAN   (Conseil représentatif des Associations Noires) en 2011, Louis-Georges TIN a pris position à de nombreuses reprises. Il s’est engagé dans cette lutte pour des raisons personnelles car, étant Martiniquais, il ne pouvait ignorer le désastre social ayant lieux sous ses yeux. Les inégalités dues à l’héritage de l’esclavage est encore très présent à de nombreux endroits en France et particulièrement dans les îles. Les héritiers des esclavagistes sont devenus les riches propriétaires blancs terriens, laissant le reste de la population ultramarine dans une misère et souvent avec des taux de chômage dépassant grandement ceux de la métropole.

réparation au cours du temps

Nombre d’appartition du mot réparation en fonction du temps

Comme le montre ce graphique, la controverse a décollé à partir de 2011.

Avec l’appui du CRAN, son président a effectué différents évènements afin de combattre ces inégalités et d’autres sont encore envisagées et en cours. Parmi ces actions, différentes pétitions, des tribunes, des actions de rue (comme le colonial tour, visite des différents monuments ou places ayant eu un lien avec l’histoire colonialiste de France. Louis-Georges TIN a fait visité ces différents lieux à une dizaine de journaliste pour leur remémorer ce que beaucoup de français ont oublié ou encore n’ont jamais su, l’importance du passé colonialiste de France) , des conférences, des articles de presse, des actions politiques (comme les propositions de loi que le CRAN a déposé auprès de l’Élisée au début du mandat de Monsieur Hollande), différents sondages ou encore des actions judiciaires (dont 5 sont en cours, notamment pour les réparations pour la rançon d’Haiti ou encore l’affaire Spie au Congo).

TIN au cours du temps

En violet le nombre d’article où le nom TIN apparait

On voit qu’il apparait dans plus de 20 articles par demi-année après 2012. C’est donc un acteur très actif dans cette controverse.

CRAN au cours du temps

En violet, le nombre d’articles où le mot CRAN apparait.

Le CRAN apparait donc comme un acteur majeur à partir de 2011, date à laquelle Louis-Georges TIN a pris sa présidence.

Sur le site web du CRAN, beaucoup de leurs actions sont décrites et leurs idées sont exposées.

Louis-Georges TIN est donc vraiment la personne qui a permis le déclenchement de cette controverse, on peut voir que son arrivé au CRAN fait exploser le nombre d’article au sujet des réparations pour l’esclavage. Et donc rappelons le, c’est à parti de 2011 que ceci c’est passé. Les actions majeurs qui ont étés menées par la suite sont le congrès international pour la traite et l’esclavage transatlantique ayant eu lieux du 9 au 11 avril 2015, la création de différentes associations aillant le même but que le CRAN dans d’autres pays (USA, Gabon …) et le 12 octobre 2012 il lance un appel au débat dans le monde, débat suivit par différentes personnalités dont Olivier Besancenot, Jack Lang, Eva Joly, Daniel Cohn-Bendit, Edgar Morin et Françoise Vergès), partis politiques (le NPA, le PCF et EELV) et des syndicats (la CGT et le Syndicat de la magistrature). Mais le président de la république s’y oppose.

Mr TIN milite pour que des réparations soient effectuées par les différents acteurs de l’esclavagisme. Il souhaite que chacun paye pour les tords qu’il a causé. Ainsi, la mémoire de l’esclavage est à mettre au premier plan, et ceci grâce à la création de musées et à la réforme des programmes scolaires notamment. Le deuxième point serait de lisser les inégalités causées par l’esclavage. Ceci servirait à faire émerger les pays que la dette de l’esclavage et ses conséquences laissent en grande difficultés tant financières que sociales. De plus, l’État français devrait payer 21 milliards pour la rançon que leurs prédécesseurs ont extorqués aux haïtien pour leur indépendance, et que Haïti a dû rembourser jusqu’aux années 1950. Dans le même ordre d’idées, la restitution des biens mal acquis (comme les œuvres d’art volées lors de la période coloniale par exemple) aux pays colonisés devrait être effectuée.

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