Historien français né en Oise en 1948, il est spécialisé dans l’histoire de l’Algérie et particulièrement la colonisation française en Algérie. Il n’est donc pas spécialiste de la question de l’esclavage. Néanmoins, il a réagi suite à la loi Taubira. Il est contre cette loi qu’il considère comme un non-sens juridique. Cette loi exclut déjà la traite perpétrées par les africains et les arabes et se contente de déclarer coupable les Européens, alors que les trois traites ont existé et ont concerné beaucoup de personnes. Nous avons pu obtenir son opinion suite à une interview durant laquelle il nous a exposé qu’il était compliqué de réparer l’esclavage. Dans un premier temps il faudrait pouvoir quantifier la réparation et par exemple choisir s’il faut rembourser en fonction du nombre de descendants touchés ou par rapport au nombre de personnes touchées à l’époque. Il considère aussi que la France a peut être déjà remboursé une partie de sa dette envers les territoires d’outre-mer car elle a largement contribué au développement de ces dernières. Finalement, si l’état français paye, c’est tout les contribuables qui vont en subir les conséquences, les français doivent-ils payer pour cela ?
Pour d’autres régions, c’est le fait que les états colonisateurs aient permis de développer les infrastructures pour extraire les matières premières par exemple qui permettent à ces pays de subvenir à leurs besoins actuellement.
Vis à vis des réformes du programme scolaire, il trouve que l’idée est bonne à la base mais très dur à effectuer en pratique. Le nombre d’heures dédiées à l’histoire a tendance à baisser et ainsi il serait difficile de faire entrer une partie encore plus détaillée sur l’histoire de l’esclavage sans empiéter grandement sur les autres parties du cours, qui ont déjà peu de temps qui leur est réservé. De plus, cela pourrait créer une sorte de honte nationale, les enfants apprenant à avoir honte de leur aïeux.