Bernard Birsinger ( 1954-2006 ), est un homme politique français. Il était membre du Parti communiste français.
Il est en faveur des réparations mémorielles pour l’esclavage.
Pour en savoir plus sur Bernard Birsinger.
Bernard Birsinger ( 1954-2006 ), est un homme politique français. Il était membre du Parti communiste français.
Il est en faveur des réparations mémorielles pour l’esclavage.
Pour en savoir plus sur Bernard Birsinger.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Birsinger#/media/File:Bernard_Birsinger_Montfermeil_3.jpg
Bernard Birsinger ( 1954-2006 ), est un homme politique français. Il était membre du Parti communiste français, et maire de Bobigny à la date de sa mort. Il avait été député de la Seine-Saint-Denis.
Il est en faveur des réparations mémorielles pour l’esclavage. En tant que député, il propose deux lois en association avec de nombreux autres députés.
L’une préconisant l’érection d’un mémorial perpétuant la mémoire de la tragédie de l’esclavage dans un haut lieu où il a sévi, ce monument devant être l’œuvre d’artistes d’outre-mer, d’Afrique et de France métropolitaine, rassemblant ainsi symboliquement des hommes originaires de pays concernés par cette histoire et l’érection d’un musée évoquant l’esclavage en France, dans toutes ses dimensions, à proximité du monument.
L’autre loi qu’il propose stipule que la date de la commémoration annuelle de l’abolition de l’esclavage sera fixée par le Gouvernement après la consultation la plus large et que les services publics de l’Éducation nationale et de la Radio-Télévision apporteront leur concours à la réflexion des jeunes sur le système esclavagiste dans l’histoire du monde et de son abolition.
Pierre Vidal-Naquet est un historien français ayant eu une enfance marqué par la Shoah. Il a pris position contre les lois mémorielles telles que la loi Taubira lorsqu’il a signé la pétition Liberté pour l’Histoire.
Pour plus d’informations sur Pierre Vidal-Naquet
Lionnel Luca est né le à Boulogne-Billancourt, c’est un député UMP français.
Il demande avec d’autres députés UMP le retrait des lois sur la réforme des programmes scolaires d’histoire pour y ajouter l’esclavage (loi Taubira notamment). Il se justifie « au titre du parallélisme des formes et par souci d’égalité de traitement », à la suite de l’abrogation de l’article 2 de la loi de février 2005, qui demandait la mention du rôle positif de la colonisation dans les programmes scolaires.
lien vers l’image: http://bsa.biblio.univ-lille3.fr/blog/2013/05/la-parenthese-lilloise-de-pierre-vidal-naquet/
Pierre Vidal Naquet, décédé en 2006 est un historien français, né à Paris en 1930 et spécialiste de la Grèce ancienne. Son enfance est marqué par la Shoah, ses deux parents ont été déportés et tués durant la seconde guerre mondiale. Il signe la pétition Liberté pour l’histoire dont le but est de faire en sorte que les historiens ne doivent pas suivre de règles spéciales ou avoir de tabous. Les lois visées sont principalement les lois mémorielles telle que la loi Taubira, qui ont permis la poursuite judiciaire d’historiens et de penseurs. Pour ceux ayant signé la pétition, ces lois ont restreint les libertés des historiens, leur indiquant comment et sur quoi travailler.
André Larané est un français né à Montoulieu (Haute-Garonne) , le 30 décembre 1952.
http://www.babelio.com/auteur/Andre-Larane/30927
André Larané est un historien français.Il est le fondateur d’un site, herodote.net, qui permet à des personnes de tout niveau de pouvoir approfondir leurs connaissances en histoire. Il est licencié en histoire et ingénieur.
Pour lui, la loi Taubira est pleine de bonnes intentions mais a mal été rédigée pour différentes raisons. Premièrement, elle prend le soin d’exclure scrupuleusement les traites noires et arabo-musulmanes. Secondement, elle dénonce des crimes dont les coupables sont mort depuis longtemps et ne prend pas la peine de juger les actes d’esclavagisme contemporains.
Allant avec la première remarque, on peut ajouter qu’il y a eu de nombreuses formes d’esclavage et que ce processus existe depuis la nuit des temps. Déjà les Grecs anciens utilisaient des esclaves, tout comme les seigneurs féodaux, les utilisant sous le nom de serfs. Faudrait-il pour autant rendre coupable tout les descendants de ces personnes ?
Historien français né en Oise en 1948, il est spécialisé dans l’histoire de l’Algérie et particulièrement la colonisation française en Algérie.
Il est opposé à la loi Taubira qu’il considère comme un non sens juridique.
Historien français né en Oise en 1948, il est spécialisé dans l’histoire de l’Algérie et particulièrement la colonisation française en Algérie. Il n’est donc pas spécialiste de la question de l’esclavage. Néanmoins, il a réagi suite à la loi Taubira. Il est contre cette loi qu’il considère comme un non-sens juridique. Cette loi exclut déjà la traite perpétrées par les africains et les arabes et se contente de déclarer coupable les Européens, alors que les trois traites ont existé et ont concerné beaucoup de personnes. Nous avons pu obtenir son opinion suite à une interview durant laquelle il nous a exposé qu’il était compliqué de réparer l’esclavage. Dans un premier temps il faudrait pouvoir quantifier la réparation et par exemple choisir s’il faut rembourser en fonction du nombre de descendants touchés ou par rapport au nombre de personnes touchées à l’époque. Il considère aussi que la France a peut être déjà remboursé une partie de sa dette envers les territoires d’outre-mer car elle a largement contribué au développement de ces dernières. Finalement, si l’état français paye, c’est tout les contribuables qui vont en subir les conséquences, les français doivent-ils payer pour cela ?
Pour d’autres régions, c’est le fait que les états colonisateurs aient permis de développer les infrastructures pour extraire les matières premières par exemple qui permettent à ces pays de subvenir à leurs besoins actuellement.
Vis à vis des réformes du programme scolaire, il trouve que l’idée est bonne à la base mais très dur à effectuer en pratique. Le nombre d’heures dédiées à l’histoire a tendance à baisser et ainsi il serait difficile de faire entrer une partie encore plus détaillée sur l’histoire de l’esclavage sans empiéter grandement sur les autres parties du cours, qui ont déjà peu de temps qui leur est réservé. De plus, cela pourrait créer une sorte de honte nationale, les enfants apprenant à avoir honte de leur aïeux.