Fonction/titre: Géologue et professeur au Muséum National d’Histoire Naturelle.
Attache: Chercheur au CNRS pendant 20 ans, ancien président de la société géologique de France. Il a été entre autre vice président du Comité Nationale Français de Géologie, membre de Conférence Permanente du Patrimoine géologique au ministère chargé du développement durable, et directeur pour les Géosciences du Service du Patrimoine Naturel. Il est aussi membre du jury de l’Agrégation des Sciences de la Vie et de la Terre.
L’Anthropocène existe bel et bien en tant que période caractérisée par la marque de l’Homme sur la planète. Toutefois, ce terme est mal choisi car cette période n’a rien d’une ère géologique et serait à ranger au même titre que d’autres époques comme la Renaissance.
Il n’a pas vraiment d’opinion dessus. Il met en avant le manque de synchronisme ce qui est l’un des arguments qui rend la datation difficile et la catégorisation de l’anthropocène comme ère géologique impossible.
C’est un technico-sceptique, pour lui, il n’existe pas de solution miracle pour enrayer le chemin que nous avons pris. Les énergies dites “renouvelables” restent polluantes, souvent par leur construction. La meilleure chose à faire à l’heure actuelle est de réduire le plus possible notre consommation, éviter les gâcher, en attendant éventuellement qu’on trouve une solution plus efficace.