- Débat politique
- Acteurs individuels et privés
- Rapports économiques
Cette taxation sur les Robots, Ordinateurs et Systèmes Experts est proposée pour soutenir les chômeurs remplacés par des machines. Le mesure, proposée par le PS belge, se heurte à une forte opposition du VLD. La méthode utilisée pour estimer le nombre d’emplois à risque est qualifiée
de “occupation-based approach“. Elle conduit au résultat alarmiste de 47% d’emplois à haut risque d’automatisation aux Etats-Unis. Intitulé « Les robots et la loi », ce texte préconise de rester sur une ligne politique favorable à la robotisation pour profiter au maximum de ses avantages industriels. Publication de deux livres blancs : « Droit de la robotique » et « Manifeste pour l’investissement productif » en opposition à la taxation. La mesure est intégrée à son programme présidentiel qu’il défendra jusqu’en avril. De janvier à avril, le sujet provoque une effervescence médiatique en France. La proposition, rapportée en janvier par Mady Delvaux, invite notamment à une refonte des systèmes de sécurité sociale voire à la mise en place d’un revenu universel. Le Parlement Européen n’envisage pas une mise en place immédiate d’une taxe sur les robots et d’un revenu universel mais il est écrit dans le rapport de session que cette éventualité doit être considérée. Il donne de plus une définition de ce qu’est un robot et aborde la question de personnalité morale d’un robot. Lors d’une interview donnée à Quartz, le milliardaire défend la taxation des robots. Le document, farouchement opposé à l’idée de personnalité juridique du robot, est une lettre ouverte à l’attention du Parlement Européen À partir de mai, les articles sur le sujet sont plus abondants et plus poussés. La mesure est en fait une réduction des mesures incitatives existantes depuis 2013 en faveur des robots ; ainsi, le gouvernement espère maîtriser l’accélération de la robotisation. C’est l’un des premiers articles scientifiques à étudier sérieusement la question Au cours d’un congrès, le chef de file du Parti Travailliste prend position ce qui suscite de vives réactions dans la presse. Ce document rapporté par Cédric Villani, relance les discussions sur la personnalité juridique du robot
John Mitchell propose une cotisation ROSE
Refus d’un projet de taxation en Belgique
Publication du premier travail de recherche identifié sur l’impact des robots sur l’emploi : rapport Frey et Osborne.
Audition et rapport d’un projet de taxation à l’Assemblée Nationale
Publications d’articles par le SYMOP
Publication d’un rapport du COE (Conseil de l’Orientation sur l’Emploi)
Benoît Hamon propose la taxation des robots
Le Parlement Européen rejette une proposition de taxation des robots
Bill Gates se prononce en faveur d’une taxation
Open letter de Nathalie Nevejans
Le professeur de droit Xavier Oberson intervient dans le débat
La Corée du Sud expérimente une taxation
Publication d’un article scientifique : « Should robots be taxed ? »
Jérémy Corbyn se prononce en faveur de la taxation
Rapport sur l’Intelligence Artificielle à l’Assemblée Nationale
Session parlementaire sur la personnalité juridique des robots au Parlement Européen




Économiste français libéral, directeur du cabinet de conseil Asterès et co-fondateur du groupe de réflexion du Cercle de Belèm. Il prend régulièrement position dans les médias grands publics français, notamment au sujet des peurs pour l’emploi suscitées par les avancées technologiques. Son dernier ouvrage publié (paru en 2017) s’intitule Le travail est l’avenir de l’homme.
Économiste français, directeur général de Paris Région Entreprises. Investi dans le débat public, il siège au conseil scientifique de la Fondapol et donne cours à Sciences Po sur la robotique et le numérique. Il a publié notamment Relancer notre industrie par les robots (Du Quesne, 2012) et a contribué au Manifeste pour l’investissement productif (Symop, 2016).
Économiste américain, lauréat du prix de la Banque de Suède en sciences économiques (dit « prix Nobel d’économie ») en 2013. Il appuie les propos de Bill Gates dans The Guardian, par un article abondamment cité par des journalistes d’autres médias (notamment américains et français). À noter que Robert Shiller a 116K followers sur Twitter et que cet article a été retweeté 169 fois à ce jour. Il écarte l’idée du revenu universel, non par principe mais par le fait qu’elle ne trouverait aucun soutien dans l’opinion publique américaine. Comme Bill Gates, il évoque un reversement de la taxe en faveur des travailleurs déclassés et se réfère plus précisément aux concepts de « wage insurance » (assurance de salaire) et de « livelihood insurance » (assurance des moyens de subsistance), pensions temporaires qui seraient versées aux travailleurs victimes de l’automatisation.
PDG de Microsoft. Il a donné une
Candidat aux primaires du Parti socialiste français puis aux élections présidentielles de 2017. Son
Maître de conférence en droit privé, HDR (Université d’Artois) spécialisée dans les domaines du droit de la robotique et de la technologie. Auteure du Traité de droit et d’éthique de la robotique civile (janvier 2017) et initiatrice d’une pétition en réaction à la proposition de la commission européenne Règles de droit civil sur la robotique, concernant la personnalité juridique des robots (Open Letter to the European Commission : Artificial Intelligence and Robotics). Elle est également fondatrice de Robotics Legal Consulting, un Cabinet de conseil en droit et en éthique de la robotique, notamment partenaire du Symop.
Professeur de droit fiscal suisse et international à l’Université de Genève et avocat. Il a récemment travaillé et s’est publiquement exprimé au sujet de la mise en œuvre juridique et fiscale et des enjeux d’une taxation des robots. Cité par un article du Monde en février 2017 , il a également donné une