Partout en Europe, à partir de 2016, fleurissent des réflexions et des propositions publiques concernant la taxation des robots faites par des responsables politiques et syndicaux.
L’image suivante est interactive, vous pouvez cliquer sur les pays mis en évidence pour connaître les propositions qui y ont été avancées.
En France comme chez nos voisins européens, les appels des industriels à la mise en place d’un cadre institutionnel et fiscal favorisant l’investissement dans l’innovation et dans la modernisation technologique des usines actuelles trouvent un certain écho dans la classe politique. En témoignent notamment les conclusions du rapport de l’Assemblée nationale “Les robots et la loi” (3 mars 2016) [5] ou, plus récemment, les déclarations du Président de la République en faveur de la “French Tech”. [6]
Ces différentes propositions concernant la taxe robot ont donné lieu à des débats au Parlement Européen, que vous pouvez approfondir en cliquant sur le bouton de gauche. Vous pouvez également avoir un aperçu global des positions des acteurs s’exprimant sur la taxe robot en cliquant sur le bouton de droite.
Sources :
[1] Charlot, Christophe. « Taxer l’automatisation en Wallonie : vraiment ? » Trends Tendances, 27 octobre 2016.
[2] Thibaud, Cécile. « Un grand syndicat espagnol veut faire payer des cotisations sociales aux robots ». Anti-K, novembre 2016.
[3] « [Dossier] Que reste-t-il de nos emplois ? » Portail CFDT.fr, 20 mars 2017.
« [Dossier] Nos collègues les robots ». Portail CFDT.fr, 22 mars 2017.
« Le syndicat ». Portail CFDT.fr. Consulté le 6 avril 2018.
« [Dossier] Une révolution sociétale ». Portail CFDT.fr, 20 mars 2017.
[4] Groves, Jason. « Jeremy Corbyn calls for new ROBOT TAX on firms who replace workers with new technology | Daily Mail online ». Daily Mail Online, 27 septembre 2017.
[5] Le Déaut, Jean-Yves, et Bruno Sido. Les Robots et la Loi – Compte rendu de l’audition publique du 10 décembre 2015 et de la présentation des conclusions du 3 mars 2016, Pub. L. No. 3551 (2016).
[6] Aïdan, Pierre. « La France de Macron, pays des start-up ? » Les Echos – Le Cercle (site web), 23 août 2017.




Économiste français libéral, directeur du cabinet de conseil Asterès et co-fondateur du groupe de réflexion du Cercle de Belèm. Il prend régulièrement position dans les médias grands publics français, notamment au sujet des peurs pour l’emploi suscitées par les avancées technologiques. Son dernier ouvrage publié (paru en 2017) s’intitule Le travail est l’avenir de l’homme.
Économiste français, directeur général de Paris Région Entreprises. Investi dans le débat public, il siège au conseil scientifique de la Fondapol et donne cours à Sciences Po sur la robotique et le numérique. Il a publié notamment Relancer notre industrie par les robots (Du Quesne, 2012) et a contribué au Manifeste pour l’investissement productif (Symop, 2016).
Économiste américain, lauréat du prix de la Banque de Suède en sciences économiques (dit « prix Nobel d’économie ») en 2013. Il appuie les propos de Bill Gates dans The Guardian, par un article abondamment cité par des journalistes d’autres médias (notamment américains et français). À noter que Robert Shiller a 116K followers sur Twitter et que cet article a été retweeté 169 fois à ce jour. Il écarte l’idée du revenu universel, non par principe mais par le fait qu’elle ne trouverait aucun soutien dans l’opinion publique américaine. Comme Bill Gates, il évoque un reversement de la taxe en faveur des travailleurs déclassés et se réfère plus précisément aux concepts de « wage insurance » (assurance de salaire) et de « livelihood insurance » (assurance des moyens de subsistance), pensions temporaires qui seraient versées aux travailleurs victimes de l’automatisation.
PDG de Microsoft. Il a donné une
Candidat aux primaires du Parti socialiste français puis aux élections présidentielles de 2017. Son
Maître de conférence en droit privé, HDR (Université d’Artois) spécialisée dans les domaines du droit de la robotique et de la technologie. Auteure du Traité de droit et d’éthique de la robotique civile (janvier 2017) et initiatrice d’une pétition en réaction à la proposition de la commission européenne Règles de droit civil sur la robotique, concernant la personnalité juridique des robots (Open Letter to the European Commission : Artificial Intelligence and Robotics). Elle est également fondatrice de Robotics Legal Consulting, un Cabinet de conseil en droit et en éthique de la robotique, notamment partenaire du Symop.
Professeur de droit fiscal suisse et international à l’Université de Genève et avocat. Il a récemment travaillé et s’est publiquement exprimé au sujet de la mise en œuvre juridique et fiscale et des enjeux d’une taxation des robots. Cité par un article du Monde en février 2017 , il a également donné une