Changer de système économique, une option radicale
Pour certains acteurs l’approche actuelle sur la question de la réforme des retraites est inadaptée. En effet, selon eux il s’agit d’une orientation tellement structurante pour la société et confrontée à de tels défis qu’elle ne peut être envisagée qu’au sein d’une transformation beaucoup plus large de notre mode de vie. Deux principaux axes sont mis en avant par des acteurs d’extrême gauche ou de sensibilité altermondialiste pour changer en profondeur le principe du système de retraite tel qu’il existe aujourd’hui via une remise en cause beaucoup plus globale de la société : redéfinir la notion de valeur et changer nos modes de production.
Redéfinir la notion de valeur ?
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L’idée est de repenser notre définition de la valeur. En effet, les retraités s’impliquent de plus en plus au sein d’associations et dans l’éducation de leurs petits-enfants. Même si ces activités ne sont pas rentables sur le plan monétaire il est évident qu’elles créent tout de même une forme de valeur, sous la forme de capital humain ou social. Certains auteurs d’extrême gauche comme Bernard Friot [Article de Benard Friot qu’Alex ou Max doit avoir] proposent donc de rendre le salaire des individus représentatif de ce qu’ils créent, à l’aulne de cette nouvelle valeur plutôt que sur le plan monétaire. Dans cette approche, même à l’issue de la cessation de leur activité professionnelle les individus pourraient continuer à recevoir une gratification représentative de la valeur qu’ils créent pour la société.
Changer nos modes de production ?
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Le monde est aujourd’hui confronté à la menace d’une pénurie de ressources naturelles et d’un éventuel réchauffement climatique. Face à ce double péril certains altermondialistes comme Pierre Concialdi plaident pour une transformation de nos modes de vie, et en particulier pour que nous abandonnions notre mode de vie productiviste et le consumérisme:
Réforme des retraites -Pierre Concialdi (1) par laviedesidees
Ceci impliquerait en particulier une réflexion sur la diminution du temps de travail. Dans cette optique, et en extrapolant nos gains de production futurs par simple prolongation tendancielle le problème du financement des retraites ne se poserait plus.
Néanmoins, à l’heure actuelle, le débat est principalement polarisé autour de la question des leviers économiques qui peuvent être utilisés pour garantir l’équilibre du système : voir la page Changer de paramètres.
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