Cartographie des acteurs réalisée avec le logiciel Gephi
Cette controverse met en jeu des interactions complexes entre différents acteurs, qui sont parfois en conflit (apiculteurs et entreprises phytosanitaires), dans un rapport économique (agriculteurs et entreprises phytosanitaires), dans une relation de dépendance économique (les scientifiques dépendent des subvention des pouvoirs publics), etc.
Abeilles: Acteur central de cette controverse. Subit la présence de pesticides, attise l’intérêt du grand public et sert d’objet d’étude aux scientifiques.
Agriculteurs: Epandent les pesticides mis en causes dans les interactions nocives pour les abeilles, mais se servent également d’elles pour polliniser les champs.
ANSES: Agence Nationale de Sécurité Sanitaire, a la responsabilité de veiller sur les risques sanitaires, fait les études préliminaires aux AMM.
Apiculteurs: Constatent la surmortalité de leurs colonies et considèrent les interactions entre pesticides comme une cause importante dans ce phénomène. Peuvent se plaindre de certains pesticides auprès de l’ANSES.
Associations environnementales: Luttent au côté des apiculteurs pour la sauvegarde de l’environnement.
Entreprises phytosanitaires: Créent et commercialisent les pesticides, défendent leurs intérêt auprès des autorités. Financent les AMM de leurs produits.
Grand public: Suit la controverse de plus où moins loin et l’alimente de par l’intérêt qu’il lui porte. Son avis influence les décisions du pouvoir public.
Pesticides: Leurs interactions probablement néfastes pour les abeilles sont les fondements même de cette polémique.
Pouvoirs publics: Possèdent le pouvoir législatif et exécutif, les différentes institutions s’organisent pour décider des autorisation de mises sur le marché (AMM) et faire appliquer les conditions d’utilisation.
Scientifiques: Mènent les études, ils sont responsables de l’expertise et sont pour cela sollicités par les entreprises phytosanitaires, les apiculteurs et les pouvoirs publics.