Commençons par effectuer un bilan des bénéfices et préjudices que perçoit tout un chacun, c’est à dire tout consommateur de lait. Le cas des personnes réticentes à consommer du lait est évoqué sur la page consacrée aux alternatives au lait.

Un bénéfice nutritionnel ?

Ce point est le centre de la controverse. Il est abordé dans la deuxième partie , Comment déterminer une bonne alimentation ?

Le bénéfice le plus important qui porte à controverse est le Calcium présent dans le lait. Il est certes reconnu [1] qu’il est présent en grande quantité dans le lait, mais personne ne s’accorde sur la capacité du corps humain à l’absorber convenablement.

Si on cherche à s’approvisionner en calcium autrement que par les produits laitiers, il existe quelques aliments [1] comme le chou ou le lait de soja qui en possèdent. Cependant, soit ces produits restent trop peu riches en calcium pour qu’on puisse se passer d’autres sources de calcium, soit ils sont enrichis industriellement en calcium.

Le lait présent dans notre réfrigérateur est aussi très nourrissant car très gras, et possède quelques vitamines  (B2, B12, A, D, E) ainsi que du phosphore, du potassium, du sodium et du magnésium. [1]

D’un autre côté, des molécules comme la D-galactase, présentes dans le lait, sont pointées du doigt [2] et seraient la cause de maladies. Ainsi, certains [3] placent les produits laitiers comme protecteurs de l’ostéoporose, alors que d’autres les placent comme facteur [4]. D’autres maladies (cancers, malades cardio-vasculaires, diabète…) sont aussi mentionnées comme étant favorisées par le lait. Ce point est développé dans l’article Aux alternatives du lait ? .

Un bénéfice économique ?

Près de 250 000 emplois [1] existent grâce aux différentes filières de l’industrie du lait. Parmi elle, 650 établissements de transformation emploient 56 500 personnes [5]. Il est donc ici clair que l’industrie du lait est créatrice d’emplois bénéfiques aux individus.

Toutefois, nous laissons à notre lecteur apprécier l’approche de calcul alternative présentée dans la vidéo ci-dessous. On verra alors que la notion de bénéfice économique lié à l’industrie laitière dépend de l’échelle d’observation.

 

Un bénéfice culturel ?

Avec le fromage, les produits laitiers s’inscrivent dans notre patrimoine culinaire. Bien que ce patrimoine ne nous atteigne pas directement, il nous serait fortement dommageable de nous en séparer.

À ce jour, la France compte 978 fromages différents [5]. Ceci constitue un patrimoine exceptionnel qui fait partie de l’identité nationale. Il s’inscrit dans la dynamique du comité de l’UNESCO qui a, en 2010, intégré le repas gastronomique des français dans la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.