La problématique du Syndrome d’Aliénation Parentale, bien que souvent cloisonnée dans le domaine médical du fait de son origine psychiatrique, est finalement à relier au domaine du droit. En effet, bien que ce soit les psychologues et les psychiatres qui participent à la théorisation du syndrome, ces recherches desservent bien souvent des questions juridiques.
La majorité des cas de Syndrome d’Aliénation Parentale a lieu lors de procédures de divorce. D’ailleurs le précurseur de la notion de Syndrome d’Aliénation Parentale, Richard Gardner, a tenté à plusieurs reprises de s’immiscer dans les affaires juridiques de son temps, bien qu’à l’époque aux États-Unis il n’ait pas été entendu. Dans ses ouvrages, et notamment dans The Parental Alienation Syndrome: A Guide for Mental Health and Légal Professionnels, il mélange souvent psychologie et droit.
Aujourd’hui encore, la plupart des scientifiques qui traitent de la question sont liés à des affaires juridiques. Beaucoup d’entre eux (Jean Pierre Cambefort, Paul Benssoussan) militent pour la reconnaissance du Syndrome d’Aliénation Parentale dans les sources de droit écrites.