Jean-Pierre Cambefort a une formation en sciences humaines et sociales. Il est psychologue et éthologiste de formation. Il a fait son doctorat en sciences du comportement à l’Université d’Aix Marseille puis il a travaillé sur les sociétés de primates en Afrique du Sud. Il a enseigné dans les départements de psychologie à l’Université de Pietersburg en Afrique du Sud, d’anthropologie de l’Université de la Réunion et de sciences de l’éducation à l’Institut Universitaire de Formation des Maîtres. Aujourd’hui il se consacre à sa formation de psychologue et de formateur en sciences humaines et sociales. Il a en tête une définition très précise de ce qu’est le SAP. Il exprime son idée dans une de ses publications :
« Le syndrome d’aliénation parentale, ou S.A.P., est l’embrigadement et/ou la manipulation d’un enfant ou d’une fratrie par un parent contre l’autre, au moment ou après une séparation conflictuelle et a souvent des conséquences irréversibles chez l’enfant. Il se traduit pas huit symptômes caractéristiques que présente l’enfant « aliéné » par le parent « aliénant », dont le profil psychopathologique se rapproche des dépressions et des états limites et qui confond les enjeux émotionnels du lien parental et ceux du lien conjugal. »
Cambefort J.P. (2011). Le syndrome d’aliénation parentale, une menace pour la cohésion familiales. Éthique et familles , Tome 1.
Jean-Pierre Cambefort se positionne activement en faveur de la reconnaissance du syndrome d’aliénation parentale par la communauté scientifique et juridique. Pour lui, l’aliénation parentale, qui serait un mal de nos sociétés modernes, serait une menace à prendre très au sérieux au sein de l’institution familiale. Il considère que le SAP est un phénomène encore mal détecté en France, qui détruit l’équilibre psychique de milliers d’enfants et de parents, et constitue une menace sérieuse à l’institution familiale. Il s’appuie dans ses travaux sur les travaux de Richard Gardner, et notamment sur les degrés d’aliénation que ce dernier avait mis en place.