Une implication de l’état
En Occident, le lien entre l’alimentation et la santé a été décelé depuis la Grèce Antique et pourtant, le désir d’améliorer l’alimentation vient d’une constatation faite depuis la publication d’un article en 2000, Pour une politique nutritionnelle de santé publique en France : enjeux et propositions [46] et d’une expertise collective de l’INSERM Obésité : dépistage et prévention chez l’enfant [42]. Cette constatation est l’évolution jugée inquiétante de la prévalence d’obésité et de surpoids parmi les enfants en France. De plus, en 1999, la crise de la vache folle avait poussé le gouvernement à créer l’AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments), qui deviendra plus tard l’ANSES (Agence nationale chargée de la sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), une agence ayant pour mission de prévenir les différents risques liés à l’alimentation, qu’ils soient sanitaires ou nutritionnels.
Les raisons de vouloir améliorer l’alimentation
Améliorer l’alimentation a alors pour but d’améliorer la santé des consommateurs en modifiant leur régime et leurs habitudes alimentaires. Plusieurs phénomènes liés à des habitudes alimentaires sont nocifs pour la santé d’un être humain. Parmi ceux-ci, deux sont régulièrement mis en avant.
Tout d’abord, il y a le surpoids et l’obésité, apportés par une trop grande consommation de lipides ou de sucres, qui sont des préoccupations pour le gouvernement français car, comme l’indique l’OMS [58], ce sont des risques majeurs pour certaines maladies chroniques comme:
- les maladies cardio-vasculaires
- le diabète
- les troubles musculo-squelettiques
- certains cancers
Ensuite, on peut essayer de réduire la consommation de sel étant donné qu’une trop grande consommation de sodium (plus de 2 grammes par jour) participe à l’hypertension artérielle, l’apparition de cardiopathie et d’accident vasculaire cérébral [59].
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