![]() |
|||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
La combustion in-situ et la technique Huff & Puff |
|||||||||
De l’eau et de l’air sont injectés dans les réservoirs profonds ce qui entraîne la combustion de l’huile à l’intérieur du réservoir. Le front de combustion est précédé par une zone où l’huile, réchauffée, a une mobilité plus importante ce qui permet de la remonter à la surface grâce à un puit de production.
Théoriquement cette méthode présente de nombreux avantages. Tout d’abord, elle permet un taux de récupération relativement important (de l’ordre de 60%). Ensuite, le procédé ne nécessite pas d’apporter beaucoup d’énergie extérieure car une fois que la combustion a démarré, le front de combustion progresse de manière autonome. Cependant, cela provoque quelques difficultés pratiques car on a du mal à maîtriser la progression du front de combustion.
L’injection cyclique de vapeur d’eau ou Huff & Puff Cette méthode utilise un seul puits qui servira successivement d’injecteur et de producteur. On injecte d’abord de la vapeur d’eau dans le réservoir. On attend ensuite que celle-ci réchauffe l’huile dans le réservoir. Enfin, quand la viscosité de l’huile réchauffée est suffisante, celle-ci est remontée en surface. Néanmoins cette méthode présente de nombreux défauts. Seule la zone proche du puit est stimulée, ce qui limite le taux de récupération (de l’ordre de 15%). De plus, elle consomme beaucoup d’énergie et émet de grandes quantités de gaz à effet de serre.
Carte des exploitations in-situ en Athabasca
|
|||||||||