La nature comme bien marchand : source de désaccord

“Investing in nature is one of the smartest investments you can make.” – Mark Tercek, ancien de Goldman Sachs, directeur de The Nature Conservancy, fonds d’investissements en biodiversité.*.

S’il semblerait à première vue possible de mettre un prix sur la biodiversité, de nombreux penseurs se sont interrogés sur la question de la légitimité de cette action. Peut-on et doit-on mettre un prix à la biodiversité?

La question n’est pas ici purement éthique. Certes, un groupe de philosophes, par classicisme ou anti-capitalisme, comme par exemple Catherine Larrère*, s’est penché sur la question peu éthique du prix de la nature, mais ils ne sont pas les seuls à demeurer critiques face à une nature comme bien marchand. On trouve aussi des économistes sceptiques, craignant la marchandisation de la nature, voire un « coût de la répugnance morale », comme le souligne Sacha Bourgeois-Gironde*.

Des voies différentes peuvent alors être adoptées selon les points de vue.

Approche anthropocentrée

Approche biocentrée

Approche favorisée par les acteurs français actuels : l’approche écocentrée.

Voici un shéma explicatif des différentes éthiques de protection de la nature :

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