Cette nouvelle politique de Big Society amène une nouvelle forme de bénévolat dans la société : c’est-à-dire que les citoyens sont beaucoup plus mobilisés pour donner leur temps, et aider les autres ; mais cependant, on a un bénévolat qui est commercialisé, puisque c’est un bénévolat récompensé et financé par des investisseurs… dans le but de réduire les coûts. Est-ce donc vraiment du bénévolat ?
Ce bénévolat est en fait mis en pratique dans les vanguard areas notamment. On en retire les idées suivantes :
- du fait du retrait potentiel de l’État dans le mode de financement des charities, les bénévoles peuvent faire face à une baisse des moyens (comme à Liverpool) ;
- même si l’État apporte une aide et une simplification administratives, ceci n’est pas toujours suffisant, même dans des zones où les bénévoles sont nombreux et motivés (comme soulignés par plusieurs bénévoles d’Eden);
- les bénévoles sont aussi soumis à un processus d’évaluation de leurs actions, notamment dans le cadre des payments by results.
On passe donc avec la Big Society à un État qui au lieu de gérer lui-même les problèmes et de les résoudre, délègue aux collectivités locales, et observe, examine les résultats. Cet État attend donc de l’action des bénévoles un retour sur investissement.