Les chercheurs


Deux chercheurs peuvent être considérés comme étant impliqués dans le débat autour du projet : Matthieu Flonneau, Frédéric Héran

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mathieu Flonneau

Mathieu Flonneau est un spécialiste d’histoire urbaine et des mobilités, rattaché à l’Université Paris I.
Il prend une position plus distante face au projet de piétonnisation des berges, puisqu’il n’est pas directement impliqué dans la controverse :

« Parler de « reconquête » de l’espace est idéologiquement faux. La posture qui cherche à exclure définitivement l’automobile des villes ne traduit pas un sens de l’histoire mais une capitalisation des centres par une couche socialement aisée de la population, par ailleurs prônée par des chercheurs qui ne sont pas exempts de tout militantisme ». «On manque de finesse dans notre approche de la place de l’automobile, ajoute-t-il. Il ne faut pas céder au récit simplificateur : la voiture n’a pas été imposée dans l’histoire. » » (BLIN S., « Piétonnisation des berges de Paris : et maintenant ? », Libération, publié le 2 octobre 2016.).  

 

 

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Frédéric Héran

Frédéric Héran est un économiste et urbaniste rattaché à l’Université Lille 1.
Son intervention au sein de la controverse est primordiale car c’est lui qui a apporté le concept d’évaporation de la circulation. Il affirme ainsi avec force que ce concept n’est pas une théorie mais une réalité scientifique.
En effet, ce concept signifie que lorsqu’une voie de circulation est fermée, le trafic automobile se reporte de plusieurs manières (prendre le vélo à la place de la voiture, changer d’itinéraire etc…) et qu’une part des véhicules « s’évapore », puisqu’on ne peut plus la retrouver à travers le recomptage des véhicules. Une hypothèse est que certaines personnes décident d’abandonner définitivement ce trajet.
Il prend alors activement part à la controverse dans la mesure où il affirme :

« En fait, c’est la mairie de Paris qui a raison, mais ses explications sont quelque peu confuses. Et c’est la région qui a tort, bien que ses arguments semblent frappés au coin du bon sens. » (HÉRAN F., « « La mairie de Paris doit sortir de la confusion dans sa volonté de réduire le trafic automobile », Le Monde, publié le 26 septembre 2016.).

De plus, Frédéric Héran est d’autant plus important au sein de la controverse que les élus qui soutiennent le projet et notamment la mairie de Paris, et les différents acteurs liés à celle-ci, le citent.

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