La controverse sur la question du déremboursement des médicaments contre la maladie d'Alzheimer n'est pas simple à comprendre. Mais avant de se plonger dans le coeur du sujet, nous vous proposons une entrée active dans la controverse.

1) SELON VOUS, POUR QUELLES RAISONS DOIT-ON DEREMBOURSER UN MEDICAMENT ?

Médicament pas efficace

⇒ Dans le cas de la controverse sur le déremboursement des médicaments pour la maladie d’Alzheimer, les médicaments ont été jugés inefficaces, dangereux, et présentant un rapport coûts / avantages trop faible.

⇒ De quels médicaments parle-t-on ? Il existe 4 molécules (Ebixa, Aricept, Reminyl, Exelon) qui sont utilisées pour les médicaments anti-Alzheimer, et sont considérées comme inefficaces.

Médicament trop coûteux pour la sécurité sociale

⇒ Dans le cas de la controverse sur le déremboursement des médicaments pour la maladie d’Alzheimer, les médicaments ont été jugés inefficaces, dangereux, et présentant un rapport coûts / avantages trop faible.

⇒ De quels médicaments parle-t-on ? Il existe 4 molécules (Ebixa, Aricept, Reminyl, Exelon) qui sont utilisées pour les médicaments anti-Alzheimer, et sont considérées comme inefficaces.

Médicament dangereux

⇒ Dans le cas de la controverse sur le déremboursement des médicaments pour la maladie d’Alzheimer, les médicaments ont été jugés inefficaces, dangereux, et présentant un rapport coûts / avantages trop faible.

⇒ De quels médicaments parle-t-on ? Il existe 4 molécules (Ebixa, Aricept, Reminyl, Exelon) qui sont utilisées pour les médicaments anti-Alzheimer, et sont considérées comme inefficaces.

Médicament pas assez prescrit

⇒ Dans le cas de la controverse sur le déremboursement des médicaments pour la maladie d’Alzheimer, les médicaments ont été jugés inefficaces, dangereux, et présentant un rapport coûts / avantages trop faible.

⇒ De quels médicaments parle-t-on ? Il existe 4 molécules (Ebixa, Aricept, Reminyl, Exelon) qui sont utilisées pour les médicaments anti-Alzheimer, et sont considérées comme inefficaces.

Décision du gouvernement

⇒ Dans le cas de la controverse sur le déremboursement des médicaments pour la maladie d’Alzheimer, les médicaments ont été jugés inefficaces, dangereux, et présentant un rapport coûts / avantages trop faible.

⇒ De quels médicaments parle-t-on ? Il existe 4 molécules (Ebixa, Aricept, Reminyl, Exelon) qui sont utilisées pour les médicaments anti-Alzheimer, et sont considérées comme inefficaces.

2) A VOTRE AVIS, QUI PREND LA DECISION DE DEREMBOURSER UN MEDICAMENT ? 

Les pharmaciens

⇒ Ici, c’est la Haute Autorité de la Santé (HAS), autorité publique indépendante à caractère scientifique, qui a décidé qu’il fallait dérembourser les médicaments pour la maladie d’Alzheimer, qui ont été jugé inefficaces suite à une réévaluation des médicaments en octobre 2016.

⇒ Le moyen technique pour juger de l’efficacité d’un médicament est l’évaluation du service médical rendu (SMR). Lors de la précédente évaluation en 2011, la HAS avait conclu à un SMR faible tout en préconisant des mesures de bon usage pour réduire le risque de survenue des effets indésirables. Aujourd’hui, suite à la réévaluation de 2016, la Commission de la Transparence de la HAS conclut à un service médical rendu insuffisant pour justifier leur remboursement

Les médecins

⇒ Ici, c’est la Haute Autorité de la Santé (HAS), autorité publique indépendante à caractère scientifique, qui a décidé qu’il fallait dérembourser les médicaments pour la maladie d’Alzheimer, qui ont été jugé inefficaces suite à une réévaluation des médicaments en octobre 2016.

⇒ Le moyen technique pour juger de l’efficacité d’un médicament est l’évaluation du service médical rendu (SMR). Lors de la précédente évaluation en 2011, la HAS avait conclu à un SMR faible tout en préconisant des mesures de bon usage pour réduire le risque de survenue des effets indésirables. Aujourd’hui, suite à la réévaluation de 2016, la Commission de la Transparence de la HAS conclut à un service médical rendu insuffisant pour justifier leur remboursement

Le gouvernement

⇒ Ici, c’est la Haute Autorité de la Santé (HAS), autorité publique indépendante à caractère scientifique, qui a décidé qu’il fallait dérembourser les médicaments pour la maladie d’Alzheimer, qui ont été jugé inefficaces suite à une réévaluation des médicaments en octobre 2016.

⇒ Le moyen technique pour juger de l’efficacité d’un médicament est l’évaluation du service médical rendu (SMR). Lors de la précédente évaluation en 2011, la HAS avait conclu à un SMR faible tout en préconisant des mesures de bon usage pour réduire le risque de survenue des effets indésirables. Aujourd’hui, suite à la réévaluation de 2016, la Commission de la Transparence de la HAS conclut à un service médical rendu insuffisant pour justifier leur remboursement

Un organisme spécialisé

⇒ Ici, c’est la Haute Autorité de la Santé (HAS), autorité publique indépendante à caractère scientifique, qui a décidé qu’il fallait dérembourser les médicaments pour la maladie d’Alzheimer, qui ont été jugé inefficaces suite à une réévaluation des médicaments en octobre 2016.

⇒ Le moyen technique pour juger de l’efficacité d’un médicament est l’évaluation du service médical rendu (SMR). Lors de la précédente évaluation en 2011, la HAS avait conclu à un SMR faible tout en préconisant des mesures de bon usage pour réduire le risque de survenue des effets indésirables. Aujourd’hui, suite à la réévaluation de 2016, la Commission de la Transparence de la HAS conclut à un service médical rendu insuffisant pour justifier leur remboursement

3) MAIS SUR QUELS CRITERES JUGER DE L'EFFICACITE D'UN MEDICAMENT ? 

En regardant si le médicament est efficace sur la maladie

⇒ Le Larousse donne la définition suivante de l’adjectif « efficace » « Se dit d'un produit, d'une méthode, d'un appareil, etc., qui produisent l'effet attendu ; bon pour ». Mais pourtant, l’efficacité n’est pas si simple à définir. Les critères d’efficacité diffèrent d’un acteur à l’autre, et ce débat sur la définition de l’efficacité constitue le centre de cette controverse.

En effet, différents acteurs se positionnent sur cette controverse. Certains sont pour le déremboursement, tandis que d’autres sont contre.

⇒ La Haute Autorité de la Santé, qui postule que ces médicaments sont inefficaces, est soutenue par le syndicat de médecins généralistes MG France, et certains avis rendus par la Cour des Comptes suggèrent aussi que cette dernière souhaite le déremboursement des médicaments.

⇒ En face, les associations de malades et de familles, France Alzheimer et LECMA-Vaincre Alzheimer, militent contre le déremboursement des médicaments. La confédération de Centres Mémoire de Ressources et de Recherche (CMRR) et la Fondation Plan Alzheimer souhaitent également que les médicaments pour Alzheimer continuent à être remboursés.

Ainsi, ces différents groupes d’acteurs s’opposent sur la décision du déremboursement des médicaments, et plus précisément sur les critères de l’efficacité de ces médicaments. Mais cependant cette opposition n’est pas si simple qu’il n’y paraît, et ces acteurs sont liés par des liens plus complexes.

En regardant si le médicament est dangereux

⇒ Le Larousse donne la définition suivante de l’adjectif  « efficace » « Se dit d'un produit, d'une méthode, d'un appareil, etc., qui produisent l'effet attendu ; bon pour ». Mais pourtant, l’efficacité n’est pas si simple à définir. Les critères d’efficacité diffèrent d’un acteur à l’autre, et ce débat sur la définition de l’efficacité constitue le centre de cette controverse.

En effet, différents acteurs se positionnent sur cette controverse. Certains sont pour le déremboursement, tandis que d’autres sont contre.

⇒ La Haute Autorité de la Santé, qui postule que ces médicaments sont inefficaces, est soutenue par le syndicat de médecins généralistes MG France, et certains avis rendus par la Cour des Comptes suggèrent aussi que cette dernière souhaite le déremboursement des médicaments.

⇒ En face, les associations de malades et de familles, France Alzheimer et LECMA-Vaincre Alzheimer, militent contre le déremboursement des médicaments. La confédération de Centres Mémoire de Ressources et de Recherche (CMRR) et la Fondation Plan Alzheimer souhaitent également que les médicaments pour Alzheimer continuent à être remboursés.

Ainsi, ces différents groupes d’acteurs s’opposent sur la décision du déremboursement des médicaments, et plus précisément sur les critères de l’efficacité de ces médicaments. Mais cependant cette opposition n’est pas si simple qu’il n’y paraît, et ces acteurs sont liés par des liens plus complexes.

En regardant si le coût du médicament est plus ou moins faible par rapport à son efficacité

⇒ Le Larousse donne la définition suivante de l’adjectif « efficace » « Se dit d'un produit, d'une méthode, d'un appareil, etc., qui produisent l'effet attendu ; bon pour ». Mais pourtant, l’efficacité n’est pas si simple à définir. Les critères d’efficacité diffèrent d’un acteur à l’autre, et ce débat sur la définition de l’efficacité constitue le centre de cette controverse.

En effet, différents acteurs se positionnent sur cette controverse. Certains sont pour le déremboursement, tandis que d’autres sont contre.

⇒ La Haute Autorité de la Santé, qui postule que ces médicaments sont inefficaces, est soutenue par le syndicat de médecins généralistes MG France, et certains avis rendus par la Cour des Comptes suggèrent aussi que cette dernière souhaite le déremboursement des médicaments.

⇒ En face, les associations de malades et de familles, France Alzheimer et LECMA-Vaincre Alzheimer, militent contre le déremboursement des médicaments. La confédération de Centres Mémoire de Ressources et de Recherche (CMRR) et la Fondation Plan Alzheimer souhaitent également que les médicaments pour Alzheimer continuent à être remboursés.

Ainsi, ces différents groupes d’acteurs s’opposent sur la décision du déremboursement des médicaments, et plus précisément sur les critères de l’efficacité de ces médicaments. Mais cependant cette opposition n’est pas si simple qu’il n’y paraît, et ces acteurs sont liés par des liens plus complexes.

En regardant s'il existe d'autres méthodes plus efficaces pour traiter la maladie

⇒ Le Larousse donne la définition suivante de l’adjectif « efficace » « Se dit d'un produit, d'une méthode, d'un appareil, etc., qui produisent l'effet attendu ; bon pour ». Mais pourtant, l’efficacité n’est pas si simple à définir. Les critères d’efficacité diffèrent d’un acteur à l’autre, et ce débat sur la définition de l’efficacité constitue le centre de cette controverse.

En effet, différents acteurs se positionnent sur cette controverse. Certains sont pour le déremboursement, tandis que d’autres sont contre.

⇒ La Haute Autorité de la Santé, qui postule que ces médicaments sont inefficaces, est soutenue par le syndicat de médecins généralistes MG France, et certains avis rendus par la Cour des Comptes suggèrent aussi que cette dernière souhaite le déremboursement des médicaments.

⇒ En face, les associations de malades et de familles, France Alzheimer et LECMA-Vaincre Alzheimer, militent contre le déremboursement des médicaments. La confédération de Centres Mémoire de Ressources et de Recherche (CMRR) et la Fondation Plan Alzheimer souhaitent également que les médicaments pour Alzheimer continuent à être remboursés.

Ainsi, ces différents groupes d’acteurs s’opposent sur la décision du déremboursement des médicaments, et plus précisément sur les critères de l’efficacité de ces médicaments. Mais cependant cette opposition n’est pas si simple qu’il n’y paraît, et ces acteurs sont liés par des liens plus complexes.

4) PENSEZ-VOUS QU'IL SOIT IMPERATIF QU'UN MEDICAMENT EXISTE SUR LE MARCHE AFIN DE SOIGNER UNE MALADIE ? 

Oui, cela est primordial, car se faire prescrire un médicament pour notre maladie prouve que l'on est soigné

⇒ C’est un point sur lequel les différents acteurs s’opposent. En effet, les associations de malades et de familles considèrent qu’en déremboursant les médicaments, les patients auraient le sentiment de se sentir abandonnés par l’institution médicale, expulsés d’un parcours de prise en charge.

⇒ Mais les acteurs se prononçant pour le déremboursement considèrent au contraire que la prescription de médicaments n’est pas forcément nécessaire pour prendre en charge un malade, et que des méthodes alternatives non médicamenteuses pourraient même au contraire être plus efficaces.

Non, cela sert surtout à rassurer les malades et leurs familles, mais n'est en soi pas forcément nécessaire

⇒ C’est un point sur lequel les différents acteurs s’opposent. En effet, les associations de malades et de familles considèrent qu’en déremboursant les médicaments, ce qui reviendrait en fait quasiment à les retirer du marché, les patients auraient le sentiment de se sentir abandonnés par l’institution médicale, expulsés d’un parcours de prise en charge

⇒ Mais les acteurs se prononçant pour le déremboursement considèrent au contraire que la prescription de médicaments n’est pas forcément nécessaire pour prendre en charge un malade, et que l’existence de méthodes alternatives non médicamenteuses pourraient même au contraire être plus efficaces.

Non, il faut arrêter avec cette habitude de surconsommation de médicaments

⇒ C’est un point sur lequel les différents acteurs s’opposent. En effet, les associations de malades et de familles considèrent qu’en déremboursant les médicaments, ce qui reviendrait en fait quasiment à les retirer du marché, les patients auraient le sentiment de se sentir abandonnés par l’institution médicale, expulsés d’un parcours de prise en charge

⇒ Mais les acteurs se prononçant pour le déremboursement considèrent au contraire que la prescription de médicaments n’est pas forcément nécessaire pour prendre en charge un malade, et que l’existence de méthodes alternatives non médicamenteuses pourraient même au contraire être plus efficaces.

Peut-être peut-il y avoir d'autres moyens de traiter une maladie que des médicaments

⇒ C’est un point sur lequel les différents acteurs s’opposent. En effet, les associations de malades et de familles considèrent qu’en déremboursant les médicaments, ce qui reviendrait en fait quasiment à les retirer du marché, les patients auraient le sentiment de se sentir abandonnés par l’institution médicale, expulsés d’un parcours de prise en charge

⇒ Mais les acteurs se prononçant pour le déremboursement considèrent au contraire que la prescription de médicaments n’est pas forcément nécessaire pour prendre en charge un malade, et que l’existence de méthodes alternatives non médicamenteuses pourraient même au contraire être plus efficaces.

5) A VOTRE AVIS, QUE REPRESENTERAIT LE GAIN D'UN DEREMBOURSEMENT DES MEDICAMENTS CONTRE LA MALADIE D'ALZHEIMER POUR LA SECURITE SOCIALE ?

Moins de 100 millions d'euros par an

⇒ Selon le rapport du Pr. Clanet, rendu à l’ex-ministre de la santé Marisole Touraine en avril 2017, la décision de déremboursement conduirait à « une diminution des dépenses de santé évaluée en 2015 à 90 millions d’euros ». 

⇒ Cependant, il faut souligner que même si ces médicaments venaient à être déremboursés, le déremboursement ne représenterait pas une économie pour la Sécurité Sociale, car cette somme serait alors allouée à d'autres méthodes de prise en charge des malades d'Alzheimer, comme l'aide apportée aux malades au quotidien. Il s'agit donc de trouver la meilleure allocation possible de l'argent public pour favoriser une prise en charge optimale des malades. 

300 millions d'euros par an

⇒ Selon le rapport du Pr. Clanet rendu à l’ex-ministre de la santé Marisole Touraine en avril 2017, la décision de déremboursement conduirait à « une diminution des dépenses de santé évaluée en 2015 à 90 millions d’euros ». 

⇒ Cependant, il faut souligner que même si ces médicaments venaient à être déremboursés, le déremboursement ne représenterait pas une économie pour la Sécurité Sociale, car cette somme serait alors allouée à d'autres méthodes de prise en charge des malades d'Alzheimer comme le soutien financier comme l'aide apportée aux malades au quotidien. Il s'agit donc de trouver la meilleure allocation possible de l'argent public pour favoriser une prise en charge optimale des malades.

1 milliard d'euros par an

⇒ Selon le rapport du Pr. Clanet rendu à l’ex-ministre de la santé Marisole Touraine en avril 2017, la décision de déremboursement conduirait à « une diminution des dépenses de santé évaluée en 2015 à 90 millions d’euros ». 

⇒ Cependant, il faut souligner que même si ces médicaments venaient à être déremboursés, le déremboursement ne représenterait pas une économie pour la Sécurité Sociale, car cette somme serait alors allouée à d'autres méthodes de prise en charge des malades d'Alzheimer comme l'aide apportée aux malades au quotidien. Il s'agit donc de trouver la meilleure allocation possible de l'argent public pour favoriser une prise en charge optimale des malades. 

Maintenant que vous vous êtes un peu familiarisés avec les enjeux centraux de cette controverse, nous vous invitons à en apprendre beaucoup plus en naviguant sur le reste de notre site. 

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