Jusqu’à 2008, les CDS sont méconnus du grand public, n’intéressent que très peu les économistes, et encore moins les politiques. Cependant, la crise financière bouleversant la stabilité économique des états, les CDS sont peu à peu devenu un bouc-émissaire des maux de la finance mondiale.
Cet élan de critiques s’est fait par couches successive. Il y a eu tout d’abord un lot d’articles de la recherche économique et scientifique (rubrique Recherche économique), dont l’un est présenté dans la rubrique Risque systémique, qui a été peu à peu soutenu par une vague médiatique qui s’est donnée pour but de discréditer les bienfaits des CDS (rubrique Acharnement médiatique). Ce mouvement d’ensemble a finalement causé une réaction du monde politique au sujet des CDS (rubrique Positionnements politiques).
Cette corrélation des mondes médiatiques et scientifiques peut se représenter grâce à une analyse croisée de corpus de la presse généraliste (Europresse, équation « CDS + crise ») et de la recherche économique (Web Of Science, équation « CDS + crisis »), à l’aide de l’outil Gargantext. On remarque que la littérature scientifique a été la première à s’attacher aux CDS. Le nombre d’articles publiés sur cet outil alors méconnu a suscité l’intérêt des médias qui ont commencé à s’y intéresser.
Devant toute la controverse représentée par les CDS, alors dévoilée aux yeux de tous, les institutions européennes n’ont eu d’autre choix que de réagir en régulant l’utilisation des CDS.
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