Un des nœuds de la controverse est l’impact économique de l’arasement des barrages.

Un des principaux arguments des anti-arasement est que le démantèlement des barrages va mener à la suppression de nombreux emplois directs et indirects liés à l’activité des barrages.

Par exemple, d’après les « Amis des barrages », qui affirment représenter la majorité de la population locale, la démolition entraînera « la disparition de près de 800 emplois, dont une vingtaine sur la base de loisirs « La Mazure » sur les rives du lac.» (Source AFP 6 janvier 2012).

Toutefois, d’après Emmanuel Renard, le dirigeant d’Etheis, cabinet spécialiste du conseil en stratégie, de l’organisation et du management des organisations publiques, l’impact économique serait en revanche bien plus faible qu’imaginé. En effet, il « évalue à 3 personnes les emplois liés aux barrages et nie tout impact sur l’hôtellerie. Selon lui, la base de loisirs et sa vingtaine d’employés pourront adapter l’offre à l’eau vive et à des pratiques plus terrestres. En revanche, il concède que les riverains devront s’approprier leur nouveau cadre de vie. » (Source : Les Echos, janvier 2012).

L’on voit ici apparaître un des nœuds de la controverse : l’impact et les conséquences économiques de l’arasement des barrages de la Sélune. On voit qu’il est difficile de chiffrer le nombre d’emplois indirects liés au barrage.

La DDTM a répertorié les différentes activités économiques de la vallée dans son « projet de développement durable de la vallée » qui présente le projet qui sera mis en place à la suite du démantèlement.

L’ensemble du schéma de développement durable de la vallée de la Sélune est public et disponible ici.

Source DDTM Manche

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