Pour remplacer l’énergie produite par les barrages de la Sélune, plusieurs solutions ont été envisagées.
Tout d’abord, les amis de la Sélune pensent que la petite puissance du barrage de Vézin, qui représente la consommation de 15 000 habitants ne créera aucun trou dans le réseau EDF.
Ensuite, s’ajoutent à ceux-ci les élus locaux qui sont également en faveur d’installation d’énergies renouvelables comme l’éolien, dans l‘objectif du plan climat territorial. Ces énergies sont toutefois incontrôlables, comme le rappellent les Amis du Barrage. Ce plan a posé des objectif à court et à long terme. Pour 2012, il s’agissait de stabiliser les émissions de Gaz à Effet de Serre au niveau de 1990. Pour 2020, il faudrait réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre, améliorer de 20% l’efficacité énergétique et porter à 20% la part des énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie. Enfin, pour 2050, le plan demande de diviser par 4 les émissions. Un parc éolien, donc, de 50 km de diamètre est envisagé, près de la baie du Mont Saint Michel, ce qui porte à controverse, notamment pour l’UNESCO qui préfère préserver la vue du monument historique.
L’utilisation des énergies renouvelables déjà présentes est préconisée:
- le bois de bocage pour les chaudières collectives, par exemple. Récemment des études ont montré que cette énergie était très peu utilisée et que la région possédait un grand potentiel.
- la biomasse. Le territoire présente également un grand potentiel: effluents d’élevage, déchets verts, déchets alimentaires… Cependant, cette énergie nécessite des études technico-économiques et d’identifier les dispositifs modélisables.
- le solaire.
- l’éolien.