La loi du 3 janvier 1992 affirme la nécessité d’une « gestion équilibrée » et institue le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux, SDAGE, qui fixe  les orientations fondamentales de cette gestion équilibrée.
Cette gestion équilibrée est définie comme celle qui vise à assurer :
- la préservation des écosystèmes aquatiques, des sites et des zones humides,
- la protection contre toute pollution et la restauration de la qualité des eaux superficielles et souterraines et des eaux littorales,
- le développement et la protection de la ressource en eau,
- la valorisation de l’eau comme ressource économique et la répartition de cette ressource

 

En 1996, les rédacteurs, loin de valoriser tel ou tel usage, à tel ou tel moment, ont considéré que seule une politique de préservation et de restauration du bon fonctionnement des milieux aquatiques permettrait de résoudre à long terme les problèmes d’alors, de quantité comme de qualité de la ressource en eau. Ils ont considéré que la satisfaction des différents usages souvent contradictoires de l’eau et des milieux aquatiques passait par :
- le respect des équilibres naturels
- la recherche d’une gestion globale
De la sorte, le SDAGE arrêté en 1996 vise à « obtenir les conditions d’une meilleure économie de la
ressource en eau et le respect des milieux aquatiques tout en assurant un développement économique et
humain en vue de la recherche d’un développement durable ».

 

Pour en savoir plus, se référer au bilan de la mise en oeuvre du SDAGE de 1996

Ce rapport permet d’en apprendre davantage sur les impacts du SDAGE en matière de gestion des milieux aquatiques, de gestion des ressources en eau,  de gestion des crises, et l’amélioration des connaissances et de la communication.

 

 

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