L’impact environnemental des évènements sportifs a été de plus en plus important dans l’histoire.
La coupe du monde de 1998 en France n’a pas suscité beaucoup d’intérêt concernant l’environnement. Les JO de Sotchi, en revanche, ont entrainé une polémique accrue autour de la construction des infrastructures sportives et de l’aménagement du territoire. De nombreux rapports d’organisations pour la défense de l’environnement font état d’un bilan catastrophique.
L’organisation de ces évènements nécessitent de porter une attention toute particulière à l’environnement, que ce soit dans le domaine de la construction ou des transports. Elle aura des conséquences sur l’impact urbain car les nouvelles constructions doivent respecter des normes de plus en plus nombreuses et les architectes d’aujourd’hui revoient complètement le design en fonction de ces normes. L’article Le développement durable, l’autre enjeu de la coupe du monde de football 2014 explique que les fédérations sportives, l’Etat hôte ainsi que les sponsors sont les acteurs principaux du respect de l’environnement.
Cependant, l’impact écologique est aujourd’hui surveillé par des lobbies du monde entier. La journaliste écologique Cathy Lafond étudie le cas des JO de Sotchi dans l’article « Jeux olympiques 2014 : pourquoi Sotchi ne rime pas avec écologie ». Elle y dénonce une ignorance totale des organisateurs vis-à-vis de la protection de la faune et de la flore. La WWF décrit des organisateurs qui se sont « à peine occupés de l’impact sur les espèces animales ». Pour l’ONG Human Rights Watch, « Les constructions olympiques ont laissé [un] village sans approvisionnement en eau [pendant] plus de cinq ans et privé les habitants des transports publics et d’autres services ». La même journaliste explique comment Poutine a fait taire certains écologistes à l’approche des jeux. En voulant redorer l’image de son pays, son approche écologique a donc été désastreuse.
Les états ne considèrent donc pas les exigences environnementales avec le même sérieux : les lobbies écologistes travaillent tantôt main dans la main avec les organisateurs, tantôt contre eux en dénonçant leurs méfaits.
La réduction de cet impact nécessite des coûts plus élevés de la part de l’État en amont de l’évènement. Durant celui-ci, ce sont les principaux sponsors des fédérations internationales qui participent activement à cette réduction. Les organisations de défense de l’environnement créent d’ailleurs de plus en plus de partenariats avec ces sponsors.