Monsieur Malherbe est maire d'Epinay-sur-Orge
C'est tout de même principalement à cause du coût occasionné par le percement d'un tunnel car les normes pour les tunnels, à la suite de l'accident du tunnel du Mont Blanc, sont devenues draconiennes et onéreuses.
A cela s'ajoute les frais occasionnés par les travaux d'aménagement du territoire. Ce sont notamment dans Epinay-sur-Orge :
Lui est très favorable au projet, il considère qu’il faut dépasser les intérêts locaux et regarder à l’échelle du département : il est vital pour le département de relier ses différents pôles entre eux. L’opinion publique est plutôt partagée sur ce sujet, il n’en dit pas plus pour le moment.
Il a tout de même une critique à apporter à propos de la façon dont a été mené le projet. Il cite l’étude SEMALI, association des grandes lignes du bassin parisien. Les trains venant du centre auraient pu s’arrêter près d'Epinay et ainsi on aurait créé une interconnexion ferroviaire. Selon lui cette idée n’a pas été creusée assez au STIF bien qu’il l'ait beaucoup poussée. Plus qu’une liaison Versailles Melun on aurait eu une liaison Auxerre-Montargy et un nouveau moyen de contournement de Paris ainsi qu’un arrêt pour tous ceux qui travaillent dans le sud de paris et qui vont jusqu’à Austerlitz et reviennent sur leur pas en transport en commun. Cela aurait sans doute permis de relativiser l’énorme coût du projet et sans doute de trouver d’autres financements, il regrette que cela n’ai pas été fait.
La ligne est assez encombrée, il y a beaucoup de trains de marchandises et la population a peur de le voir se développer encore plus.
On cherche la rapidité è supprimer des gares existantes, ils se battent pour maintenir la gare de petit Vaux.
Le tram-train est plus souple, peut circuler sur les voies existantes et en milieu urbain, il nous montre les différentes possibilités pour le nouveau tronçon dans la ville d’Epinay et celle qui lui parait la plus efficace.
Le STIF et la région ont le dernier mot. Lui cherche à travailler avec la population. : Il a créé une commission extra-municipale avec des associations de quartier et a fait venir la SNCF et RFF pour faire les observations des problèmes que cela posait.
Il en est ressorti une liste des problèmes posés.
La SNCF ne paye que le ballaste et la voie, rien d’autre. Qui payera le passage surélevé ?
La commune n’a pas assez de budget…
Au comité de pilotage à la sous-préfecture des réunions plus formelles sont organisées, sans les associations de quartier. Ils produisent une clef de répartition du budget pour tous les travaux annexes sur le chantier (ce qui coûte le plus cher en fait). Mais comme le projet est abandonné, il faut repartir à 0.
La dernière réunion a eu lieu au STIF le 14/12/16. On attend, on est en train de chiffrer et de poser un calendrier. Il faut 10 ans à partir du moment où tout est arrêté pour finir les travaux.
Il ne voit pas comment cela pourrait se produire, pour, lui c’est beaucoup trop court.
Pas de plainte à sa connaissance. En revanche Corbeil et Sénart se plaignent qu’il n’y ait pas de prolongement
Non, l’Essonne donne 500 millions de francs à conditions que l’on commence les travaux par là où c’est le plus délicat (le tunnel par exemple avant que le projet ne soit abandonné).
Le projet est consensuel, il s’agit d’un problème vital pour le département. « vous faites allusion aux différentes tendances politiques au sein du département » nous dit il, ça ne pose pas de problèmes à priori.
Il n’a pas de grosse influence, il fait ce qu’il peut : c’est le STIF qui paye, au final, c’est lui qui a le dernier mot.
Non
Elle existe vraiment, les transversales est-ouest sont étroites et saturées, c’est l’horreur.
Non fondé pour lui.
Le RERC Massy-Orsay sera supprimé remplacé par le tram train.
On peut le maintenir avec un terminus à Petit-Vaux. Le problème est de créer des voies de rebroussement, agrandir, exproprier, il n’en est pas question pour lui. Juste une petite portion ne fonctionnera plus, on prendra le tram train à la place.
Une autre possibilité serait de faire un terminus à bretigny ou juvisy, il y a tout ce qu’il faut là bas, mais cela pose le pb de l’encombrement de la ligne C, et est encore à l’étude.
Lui est favorable à bretigny, car cette option offre un train en plus pour aller vers paris.
Les gens ne se plaignent pas, ils ont l’impression qu’avec le tram train, il n’y aura plus de marchandises. Lui pense que c’est faux.
Les gens exprimaient leur crainte quant au fait que Grigny la grande borne (Assez chaud) sera relié directement à Epinay. Aujourd’hui apparemment, ils n’y pensent plus, on a au minimum 20 ans avant de voir le projet aboutir, pour eux cela ne se fera jamais.
C'est un problème politique au départ. Plusieurs projets de tangentielle, notamment la tangentielle nord beaucoup plus avancée. Marie Noëlle Lienemann alors maire d’Athis-Mons et surtout membre du gouvernement Jospin en tant que secrétaire d’état au logement de 2001 à 2002 a poussé en faveur du projet Tramway Villejuif- Juvisy-sur-Orge (1ère étape à Athis-Mons) et donc contre la tangentielle. Elle a réussi à se créer un lobby et ce projet est passé devant. Guessaut alors ministre des transports fait basculer les travaux vers la tangentielle nord qui est aujourd’hui bien plus avancée. L’essone est mal défendu et selon lui elle a plombé la tangentielle.
Autre exemple, Huchons a rajouté la partie Versailles (son secteur).
Le Conseil général a essayé de le maintenir mais n’a pas fait le poids. On attend ce que donnera le nouveau gouvernement.
Parenthèse politique : alors que tous les acteurs politiques : état département… était affilié au PS pendant un petit bout de temps (conjoncture astrale comme il disait) le projet n’a pas avancé cela est du à l’arbitrage de Gesaut.
On ne sait pas. Les différents acteurs tentent de trouver des arrangements pour financer la totalité du projet ou l'abandonnent si celui-ci ne peut trouver les financements.
Dans certaines limites. On ne connaît même pas encore les tracés locaux. Il peut y avoir conflit avec le STIFF sur les différentes variantes à adopter, mais le STIFF a le dernier mot même sur les problèmes communaux.