Quels seront les effets de l'ouverture à la concurrence du marché français de l'électricité en France sur le développement de l'écologie?
L'apparition des nouveaux fournisseurs d'électricité a effectivement permis le développement d'offres «vertes». Le problème est que sous ce label se cache un peu n'importe quoi selon GreenPeace. Nous allons donc voir un peu plus en détail ce que sont ces offres «vertes»
L'offre verte par excellence est celle d'Enercoop. L'energie électrique vendue par Enercoop est issue en totalité de sources
renouvelables (principalement des paneaux solaires et des éoliennes). Cette énergie est bien sûr un peu plus chère que celle que l'on peut
avoir par EDF car elle est «verte»(Source).
Mais d'autre offres existent aussi chez les autres fournisseurs qui proposent d'avoir de l'électricité verte en payant un supplément
sur le prix du kilowatt.
De plus on a vu l'apparition de nombreux slogans promouvant le développement durable et incitant à la consommation d'électricité verte, parmis lesquels figurent :
Vous y gagnez, la planète aussi(Direct Énergie).
OUI aux énergies renouvelables(Planète OUI).
Cependant tous les nouveaux fournisseurs ne proposent pas d'offres vertes et certains n'incitent pas du tout à consommer de l'énergie renouvelable car ils ne proposent que de l'électricité achetée au plus bas prix sur le marché de l'électricité.
Des nouveaux fournisseurs proposent des offres qui incitent leurs clients à consommer moins d'énergie. Ces offres se matérialisent
souvent par des réductions sur le prix lorsque le client réduit sa consommation.
Par exemple, Planète OUI propose une reduction allant jusqu'à 10% lorque son client consomme peu. Ainsi, le client qui consomme moins paye moins, non seulement par ce qu'il à mains consommé mais aussi parce que le kilowatt d'électricité lui coûte moins cher.
Direct Énergie, quant à lui propose de réduire de 2% la facture du client qui consomme moins que l'année précédente.
En accompagnement de ces offres promotionneles, certains fournisseurs prosposent à tout nouvel abonné un compteur qui lui permet de voir :
Nous avons vu que les consommateurs sont effectivement incités à consommer moins et plus écologique. Les nouveaux fornisseurs ont permis un développement de la conscience écologique des consommateurs. Cependant comment sont caractérisées les «offres vertes» proposées aux consommateurs?
Dans une des lois françaises qui ouvre le marché figure une clause stipulant que les fournisseurs doivent inscrire dans un registre
français de quelles sources est issue l'énergie qu'ils vendent et en quelles proportions. Ainsi, tout un chacun devrait pouvoir retrouver
la source de l'énergie qu'il consomme et vérifier qu'elle est bien verte s'il il à une offre verte.
Paralèlement à la loi française s'est développé un label européen qui s'applique aux «offres vertes». Ce label s'appelle
Eugène. Il est indépendant des états et des fournisseurs d'électricité. Une offre ayant ce label est respecte certains critères.
En particulier, l'électricité vendue ne peut être produite que de façon renouvelable et sans émettre de CO2.
Cependant, ces offres sont critiquées par de nombreuses associations et notament GreenPeace. qui a noté les différents fournisseurs sur leur offres «vertes». Ces critiques sont basées sur les points suivants (Les résultats).
Même s'ils sont obligés de le faire peu de fournisseurs indiquent clairement leur mix énergétique (c'est-à-dire les sources de l'énergie qu'ils vendent et ses proportions). Ainsi, personne ne peut savoir si l'énergie qu'il achète plus cher contient éffectivement la part d'électricité vetre annoncée. La seule compagnie qui le fait correctement, selon GreenPeace est Enercoop.
La deuxième critique vient du fait que l'électricité vendue sous l'étiquette «électricité verte» ne l'est pas forcément. En effet, les fournisseurs peuvent utiliser cette dénomination dans deux cas :
Pour conclure on peut dire que : Les offres «vertes» sont plus des aubaines pour les fournisseurs que pour les
consommateurs
, comme le dit GreenPeace (Source).
D'ailleurs, l'organisation ajoute que l'énergie électrique la moins chère à produire est sans conteste l'énergie hydraulique car le matériel
utlisé nécéssite peu d'entretien (au contraire des éoliennes) et que les centrales n'utilisent aucur carburant. Or, cette énergie peu chère
est vendue par les nouveaux fournisseurs à un prix supérieur sous le prétexte qu'elle est écologique. Les nouveaux fournisseurs réalisent
ainsi d'importantes marges sur l'énergie hydraulique qu'il produisent. C'est de la que vient la contestation des droits d'EDF sur les
barrages qu'il posséde depuis toujours.