Aedes Aegypti – variété de moustique diurne, premier vecteur de transmission de la dengue. En effet, la femelle ne pique que les humains. Les mâles ne piquent pas. Il est facilement reconnaissable aux marques blanches visibles sur son thorax et ses pattes. Originaire d’Afrique, il est maintenant présent sur tous les continents.
Biosécurité – concept qui désigne la protection de l’environnement face à l’essor des biotechnologies, c’est à dire des technologies qui agissent sur le vivant.
Écosystème – ensemble des êtres vivants (animaux et végétaux) et de l’environnement dans lequel ils évoluent.
Lobby – groupe défendant ses intérêts en exerçant une pression sur des institutions ou des personnes influentes.
Lutte anti-vectorielle – lutte contre les vecteurs de transmission des maladies. C’est un moyen de réduire le nombre d’infections, mais pas de traiter les individus infectés.
Niche écologique – désigne l’association de la position d’une espèce dans un écosystème, et de l’ensemble des conditions nécessaires au développement d’une population de cet organisme. Lors de la disparition d’une espèce, il y a libération de la niche écologique correspondante qui devient prête à en accueillir une autre.
OGM (Organisme Génétiquement Modifié) – organisme qui a subi une altération par l’homme de son patrimoine génétique.
OMS (Organisation Mondiale de la Santé) – autorité directrice et coordinatrice, dans le domaine de la santé, des travaux ayant un caractère international au sein du système des Nations Unies.
Open-field – tests menés directement dans la nature. Ici, Les insectes sont libérés pour étudier son comportement et ses interactions avec l’écosystème.
OX513A – nom officiel du moustique transgénique développé par Oxitec.
Principe de précaution – notion qui préconise l’adoption de mesures de protection avant qu’il y ait des preuves scientifiques complètes démontrant l’existence d’un risque.
Protocole de Carthagène (sur la prévention des risques technologiques relatifs à la Convention sur la diversité biologique) – Accord international sur la biosécurité signé le 29 janvier 2000. Il donne aux États signataires quelques moyens de prévenir les risques biotechnologiques. Son application n’est pas obligatoire.
RIDL (Release of Insects carrying a Dominant Lethal) – technologie consistant à produire des insectes génétiquement modifiés portant un gène dominant homozygote qui empêche l’évolution du stade larvaire au stade de moustique. Lors de l’accouplement, les moustiques transmettent forcément ce gène, et la progéniture ne survit pas. La population d’insectes en est réduite d’autant.
Semi-field – tests menés dans des serres, desquelles les moustiques ne peuvent pas sortir, reproduisant les conditions de l’open-field. Les tests en semi-field sont généralement antérieur aux tests en open-field.
SIT (Sterile Insect Technique) – technique consistant à rendre une population d’insectes mâles stériles par irradiation. Ils sont ensuite relâchés dans la nature et s’accouplent avec les femelles, ce qui diminue les chances d’accouplement avec un mâle sauvage fertile. Ainsi la population globale de l’espèce est réduite.
Tétracycline – antibiotique utilisé dans la médecine humaine. C’est aussi la molécule qui permet de maintenir en vie les larves de moustique transgénique afin qu’elles atteignent le stade adulte où elles n’en n’ont alors plus besoin. Seules les larves masculines sont réceptives à cette substance. Les larves femelles n’atteignent jamais l’âge adulte.
Vaccin – substance introduite dans un organisme vivant afin stimuler sont système immunitaire en prévention d’une attaque d’un virus.
Vecteur de transmission – organisme vivant capable de propager une maladie sans la contracter lui-même. Ici, le moustique transmet la dengue par l’intermédiaire de la salive qu’il injecte à sa victime pour l’anesthésier.
Wolbachia – bactérie qui infecte les insectes. Chez le moustique Aedes Aegypti, elle empêche la transmission du virus de la dengue lors de la piqure. C’est une technique alternative qui est actuellement en cours de développement.