Christophe Boëte, chargé de recherche à l’IRD, 27 mars 2014
L’entretien a porté sur les risques environnementaux et sociétaux qu’Oxitec, que les organismes sanitaires et que les populations sont prêts à prendre pour éradiquer la dengue.
Le développement d’immunité au traitement est le point central, qui relie la dengue et le paludisme, que Christophe Boëte étudie plus particulièrement.
La dimension internationale du débat, et les précautions particulières que cela impose ont été abordées au cours de l’entretien, de même que l’implantation de la technologie au Brésil, où elle marque l’idée de positivisme national vis à vis du progrès industriel.
Enfin, le pragmatisme des habitants des régions où la dengue est présente ne doit pas, selon Christophe Boëte, être une excuse pour donner carte blanche à la science et oublier les obligations de transparence et d’éthique du programme de lutte.
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Hadyn Parry, directeur général d’Oxitec, 30 avril 2014
L’entretien portait sur la situation actuelle d’Oxitec. M. Parry a abordé dans un premier temps les futures étapes concernant la commercialisation du moustique OX513A dans différentes régions infestées par la dengue ou directement menacées. Puis il a expliqué les différentes étapes de certification de ce produit selon la zone géographique, le problème de définition d’un moustique et de sa place au sein de la technologie, puis des difficultés à déterminer l’organisme de régulation qui a la charge de certifier un tel produit.
Le lien entre l’entreprise Moscamed et Oxitec a ensuite été abordé, et plus largement la mise en place en pratique des opérations de lâcher des moustiques transgéniques sur le terrain.
Ensuite, nous avons discuté de la stratégie de communication de l’entreprise, des outils dont elle dispose, et de la manière dont elle les utilise.
Enfin, les stratégies d’entreprise concernant les technologies concurrentes arrivant sur le marché ont été abordées.