La modernisation est nécessaire afin d’assurer la pérennité du tournoi. Ce qui est d’autant plus important que celui-ci est la source principale de financement du tennis Français (50 millions d’euros par an) et contribue fortement à l’image dynamique de la Capitale. Le choix du lieu a été longuement débattu, mais la qualité a été préférée à la quantité : la valeur historique du site permet au tournoi de conserver sa personnalité. En effet, cela fais 80 ans que Roland-Garros est à cet endroit et la porte d’Auteuil est devenu un symbole mythique du tournoi.
Gilbert Ysern affirme que le projet de la FFT est tout à fait respectueux de l’environnement de l’histoire et de l’architecture du site. De plus, il a été monté en s’appuyant sur la commission de nationale de débats publics, des enquêtes publiques et un comité de suivi des associations en veillant à rester transparent et démocratique.
Cependant, certains ont peur que les serres historiques de Formigé soient victimes de ce changement, bien que la FFT assure que ce ne sera pas le cas puisque au contraire, c’est le stade qui va s’adapter au terrain. Pour ceci, la FFT a fait appel au célèbre paysagiste Michel Corajaud et à Marc Mimram qui a dessiné les serres qui entoureront le nouveau court situé dans le jardin.
Ces modifications permettront de faciliter les flux avec notamment la création d’une grande allée entre le nouveau court et le triangle historique, la création d’espace de 1700m² pour les joueurs, de 2600 m² pour les médias et 4000m² pour les services au public. Pour ceci, le centre national d’entrainement sera déplacé sur l’actuel Georges Hébert.
Le coût total des travaux s’élève à 340 millions d’euros dont 20 millions financés par la mairie de Paris, 160 millions d’emprunt de la FFT et 160 millions de fonds propre de la FFT.