Le Syndicat des transports en Ile de France a été créé en 1962 pour réorganiser les transports en Ile de France. Il travaille en coopération avec Optile, la RATP et la SNCF. L’état n’a plus de place dans le conseil d’administration depuis le 13 août 2004. Le STIF est le vecteur de l’autorité public dans l’établissement des nouveaux projets et dans la gestion des services existants.
Le STIF dépense chaque année plus de 3,5 milliards d’euros pour l’appui des nouveaux projets. Les enjeux financiers des transports sont importants. Ainsi en 2004, les dépenses se sont globalement élevées à 7,22 milliards d’euros pour les transports en commun en Ile-de-France. La plus grande partie étant consacrée au fonctionnement : 6,58 milliards d’euros.
L’organisme est financé par des taxes aux entreprises sur les salaires, par les contributions publiques, par les amendes et par les subventions du ministère de l’éducation nationale dans le cadre de la carte imagine ‘R’.
Un rôle clef dans la controverse:
Le STIF est composé de différents pôles: un conseil d'administration, un pôle technique, un pôle chargé de la modélisation du transport, le CPTP, ....
Le conseil d'administration a un rôle central, il décide
à la fin quels projets vont être réalisés et quelles variantes seront adoptées ... Il rassemble 14 représentants des régions , un représentant de chacun des conseils généraux des 8 départements d'Ile de France, le président de la chambre de commerce de Paris... Chaque département y défend les projets qui concernent son territoire et ses communes, mais ceux-ci sont adoptés finalement à l'unanimité et doivent être conforme au SDRIF et au CPER.
Ces documents ont en effet un caractère opposable. Pour prendre des décisions, le président STIF consulte le
CPTP (voire article correspondant), le conseil d'administration commande également des études au pôle technique.
Le pôle technique réalise les études commandées par le conseil d'administration
: dans le cas de la tangentielle Sud par exemple, il étudie la solution tram-train. Le projet est réalisé en plusieurs étapes au cours desquelles sont consultées les mairies et les entreprises impliquées: STIF et RFF.
Nous avons rencontré le responsable du comité de suivie
de la tangentielle Sud dans l'organe technique du STIF. Sa vision du problème contraste nettement avec celles des associations des riverains de la tangentielle : pour lui la solution qui longe l'A6 ne soulève aucun problème, elle implique quelques expropriations qui d'après lui « réjouiraient les habitants dont les habitations sont bruyantes à cause de leur situation le long de l'autoroute ».