Le système de la taxe d’apprentissage ne semble pourtant pas le plus à même de répartir efficacement et équitablement les ressources entre régions ou entre établissements.

Structure et financement de l'enseignement supérieur en France: EcoLinks réinvente le système, note d'Ecolinks

Ecolinks

Ecolinks est un groupe d’économistes, enseignants et chercheurs de gauche.

 

Le groupe de travail estime que la cohabitation de l'université d'un côté et du couple CPGE/Grandes Ecoles de l'autre côté nuit à la formation post-bac des jeunes et contribue à une forte reproduction sociale.

Ecolinks juge l'écart entre les investissements annuels réalisés par l'Etat pour un élève à l'université (8 000 €) et un élève en CPGE (14 500€) injuste, vecteur d'inégalité et responsable d'une stagnation sociale. Ils considèrent également que les Grandes Ecoles tirent un avantage certain de l'attribution hétérogène des ressources issues des taxes d'entreprises.

 

Ecolinks se prononce en faveur de l’intégration des CPGE et Grandes Ecoles au système universitaire sans pour autant détailler les modalités pratiques de cette fusion. Le cercle de réflexion propose également la création d’un semestre de réflexion pour les bacheliers avant que ceux-ci ne s’engagent “ qu’ils abandonneront dans un an pour 50 % d’entre eux”.

 

La refonte du système de collecte de fonds pour l’enseignement supérieur via la taxe d’apprentissage et la mise en place d’un processus de redistribution égalitaire constitue la proposition phare de ce think tank.

 

En ce qui concerne le financement privé provenant des contribuables et des étudiants, la position du groupe de travail se résume aux trois points suivants :

 

« Une contribution plus importante des personnes à hauts revenus [par l’intermédiaire de la création d’une tranche supérieure d’impôt sur le revenu] mais aussi la création d’une allocation d’autonomie pour les étudiants devrait permettre d’envisager une amélioration à la fois en termes de nombre d’étudiants formés, et d’égalité d’accès aux filières d’enseignement supérieur après le bac. »


Structure et financement de l'enseignement supérieur en France: EcoLinks réinvente le système


L’instauration d’un système de prêts à remboursement contingent est à exclure car menace les filières à la fois coûteuses et peu rémunératrices.

 

« Les frais d’inscription minimes et forfaitaires tels qu’ils existent actuellement dans la plupart des cursus universitaires français sont donc un élément du système à garder. »


Structure et financement de l'enseignement supérieur en France: EcoLinks réinvente le système

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