L’impact du loup sur le troupeau
- Le loup, grand prédateur, se nourrit en partie d’animaux domestiques, des brebis pour l’immense majorité.
- En 2011, 1414 attaques de loups ont été dénombrées ; en 2012, 5848 attaques mises sur le compte du loup ont été indemnisées.
- A chaque attaque, l’impact du prédateur sur le troupeau est aussi psychologique : il engendre un stress chez le bétail, du manque d’appétit (donc une baisse de la qualité de la viande), une diminution du taux de lactation ainsi que, dans certains cas, des fausses couches.
Les conséquences pour les éleveurs
- Après les brebis, les éleveurs sont les secondes victimes de ces attaques à cause de leur retombées économiques. Ils sont alors forcés de mettre en œuvre des mesures de protection pour sauvegarder leur bétail, ce qui rend leur métier encore plus contraignant et exigeant.
- L’élevage extensif, c’est-à-dire hors bergerie, où les bêtes sont gardées dehors la nuit est le plus concerné. La présence des bergers auprès des troupeaux est beaucoup plus importante, ils doivent consacrer du temps à dresser et prendre soin de plusieurs chiens Patou, sans parler du parcage des têtes pour la nuit autour de clôtures électrifiées.
- Les bergers peuvent réaliser des constats d’attaques, pour être indemnisés par les pouvoirs publics.