Effarouchement, défense ou prélèvement?

Les moyens d’effarouchement

  • Il existe principalement 3 types de moyens d’effarouchement : l’utilisation de sources lumineuses, de sources sonores et les tirs non létaux (munitions en caoutchouc ou grenaille métallique d’un diamètre maximal de 2,25 mm). La présence permanente d’un ou plusieurs chiens de protection dans le troupeau peut également être considérée comme un moyen d’effarouchement.
  • Les moyens d’effarouchement ne sont pas considérés juridiquement comme une atteinte à la protection de l’espèce.
  • Actuellement, dans la mesure où le troupeau est protégé ou s’il est impliqué dans une situation inhabituelle et qu’il n’est pas dans un parc national, l’effarouchement peut être réalisé sans autorisation préalable. L’auteur d’un tir non létal doit détenir un permis de chasse.
  • Dans un parc national, seuls les signaux sonores ou lumineux peuvent être utilisés mais sous réserve de l’autorisation du directeur du parc.

 

Les vrais tirs

Les tirs de défense 

  • Le tir de défense a pour but d’empêcher l’attaque immédiate du troupeau par le loup. Le tir doit être réalisé à l’intérieur du pâturage et à proximité du troupeau concerné. Le tir peut être létal.

Les tirs de prélèvement 

  • Lorsque la situation ne permet pas un tir de défense individuel, le préfet peut organiser une opération collective (menée par un groupe de chasseurs) : le tir de prélèvement.
  • Le tir de prélèvement requiert un travail fastidieux de recherche du loup se déroulant de nuit, alors que le tir de défense a lieu systématiquement à proximité du troupeau, donc est plus susceptible de toucher un loup. Par conséquent, le tir de défense semble à privilégier devant le tir de prélèvement (source : site du gouvernement).

 

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