Qui ?
- Un certain nombre d’organisations défendent ce type de valeurs, allant du simple individu qui possède un avis sur la question comme sur beaucoup d’autres (José Bové, le bloggeur Jean-François Dumas) à des associations de bergers (« Les loups et les indignés de l’Ubaye », « Eleveurs et Bergers du Vercors », « Eleveurs et Montagnes »), en passant par des centres d’études (Centre d’Etudes et de Réalisations Pastorales Alpes Méditerranée -CERPAM).
Motivations :
- Suite à toutes ces attaques de loups sur les troupeaux de brebis et au ressenti des bergers d’être mal entendus, un certain nombre de groupes de défense du pastoralisme se sont mis en place.
- Ceux-ci ont pour première action de porter la voix et les avis des bergers, souvent isolés, sur une scène plus importante. Les politiques ne peuvent donc plus compter sans eux pour établir de nouvelles mesures à propos de la cohabitation entre loups et brebis.
Point de vue dans la controverse :
- Un certains nombre d’acteurs de la controverse reprochent aux bergers de ne pas savoir s’adapter à la présence des loups.
- Les protecteurs du pastoralisme défendent eux leurs méthodes et ne souhaitent pas les transformer, au risque de perdre un grand héritage en matière d’élevage, pour mieux s’adapter à la situation présente.
- Il arrive souvent que certains groupes de chasseurs se rallient à leur cause, défendant eux aussi certaines traditions qu’ils pensent être en train de se perdre du fait de l’arrivée et de la protection des loups.
Rôle dans la controverse :
- Les moyens utilisés sont en premier lieu les médias : blogs, interview, reportages. Des actions un peu plus “coups de poing” comme des marches collectives sont également menées pour revendiquer les droits du pastoralisme : la « transhumance de la colère » dans la Drôme (28 janvier-1er février 2013) en est un bon exemple.
Arguments avancés :
- Le pastoralisme est une activité ancienne qui mérite d’être préservée.
- Aujourd’hui peu étendue et fragile, elle est encore plus affaiblie par la présence du loup. D’autant plus que les aides fournies par l’Etat pour compenser les pertes engendrées sont insuffisantes.
- Si les techniques pastorales devaient être amenées à évoluer et à changer pour s’adapter au loup, ce serait le début de la fin du pastoralisme et la qualité du travail des bergers s’en verrait amoindrie.