Nouveau protocole d’intervention proportionnel aux enjeux

  • Pour l’Etat, la gestion du loup doit être basée sur la croissance de ses populations.

 

La persistance du braconnage

  • La lutte contre le braconnage doit rester ferme. D’après Bertrand Sicard, une des raisons pour lesquelles le nombre de loups n’augmente pas plus rapidement dans un environnement aussi favorable que constitue le sol français est la persistance du braconnage illégal. Bien que non expert scientifique, il pense que sans braconnage, la population n’en serait pas aujourd’hui à 250 individus mais plutôt de l’ordre du millier.

 

Une échelle de mesures progressives

-       1ère étape : Tir de défense du berger muni d’une arme à canon lisse (« peu précise donc peu mortelle »)

-       2ème étape : Tir de défense du berger muni d’une arme à canon rayé (plus précise)

-       3ème étape :  Tir de défense renforcé à proximité du troupeau (plusieurs chasseurs)

-       4ème étape : Tirs de prélèvements.

  • La gradation de ces mesures est conforme à la volonté « d’éduquer le loup », exprimée par Stephane Le Foll dans un point presse. Le Ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et des Forêts explique que « son instinct de prédateur ne doit pas se tourner vers les troupeaux ».

 

Les conditions de dérogation

  • Interrogée à ce sujet dans l’émission CO2 mon amour, Odile Gauthier, alors chargée de la question du loup en tant que Directrice de l’eau et de la biodiversité au ministère de l’écologie, expliquait que, dans tous les cas, les dérogations (donnant les permissions de tirs) devraient respecter les trois critères de la directive habitat faune flore :

-Les seuls pouvant intervenir sont ceux qui ont intérêt à agir (donc les éleveurs)
-Absence de solution alternative (troupeaux déjà protégés)
-L’espèce doit pouvoir occuper une proportion significative des habitats qui lui sont favorable (forêts, massifs montagneux…)

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