Principe d’un Plan d’Action National sur le loup

La nécessité d’un Plan Loup

  • Le Plan d’Action National sur le loup, comme tous les plans nationaux concernant la faune s’adresse à une espèce strictement protégée, non directement menacée d’extinction, mais « dont la protection nécessite des interventions pour assurer la cohabitation avec les autres activités » du territoire considéré.
  • La protection du loup, garantie par des arrêtés ministériels, nécessite pour la bonne conservation du prédateur des actions spécifiques en plus de cette réglementation. Comme l’explique le Plan d’Action National sur le loup 2008-2012: « Dès 1993, l’Etat a soutenu la mise en place de protocoles et de moyens financiers […] destinés au suivi scientifique de l’espèce, à l’indemnisation des dommages, à la protection des troupeaux et à l’assistance aux éleveurs ».

 

 Les objectifs fixés

-Assurer et coordonner les méthodes de suivi des populations et des autres espèces concernées

-Mettre en œuvre les mesures permettant la conservation de l’espèce

-Informer les acteurs et le public

-Assurer l’intégration de la protection de l’espèce dans les politiques et activités locales.

 

Protection ou régulation de l’espèce ?

  • On ne peut néanmoins que remarquer le décalage voire la contradiction d’un tel plan qui a pour objectif premier de protéger l’espèce mais qui introduit les termes « phase de gestion et de régulation » (employés par la ministre de l’Ecologie, Delphine Batho faisant référence à la régulation territoriale et numérique de l’animal, par des tirs de prélèvement).

 

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