La Société pour la protection des paysages et de l’esthétique de la France (SPPEF) est la plus ancienne association de France pour la défense du patrimoine. Elle a été fondée en 1901 et a été reconnue comme organisme d’utilité publique en 1936. Elle a pour but la défense et la mise en valeur des sites naturels, du patrimoine monumental et architectural.
Cette association est contre le projet d’agrandissement proposé par la FFT, elle trouve que ce projet est un des plus grands scandales de ces dernières années. Elle est également à l’origine opposée au maintien de Roland Garros dans Paris, mais propose malgré tout avec l’association des Vieilles Maison de France un projet alternatif à celui de la FFT qui pourrait permettre d’éviter une extension du stade de Roland Garros sur le jardin d’Auteuil. «Nous ne sommes pas dans le débat de savoir si Roland-Garros devait rester ou non à Paris. Même si historiquement c’est une erreur, elle est actée… Nous avons cherché à sortir de la solution actuelle qui nous paraît mauvaise tout en maintenant Roland-Garros à Paris puisque c’est ça la première des conditions du dossier», explique Alexandre Gady, président de la SPPEF
En effet, ces deux associations ne sont pas satisfaites par le projet proposé en février 2012 par la FFT qui prévoit notamment la construction d’un court dans les serres d’Auteuil. En effet, selon ces deux associations, cette extension mets en danger la bonne santé écologique du jardin d’Auteuil. Début 2012, elles demandent une étude de faisabilité à Darius Amir-Mazaheri. Celui-ci leur propose une dizaine de solution selon le budget de la FFT et ses besoins. L’option retenue prévoit la couverture de l’autoroute A13 qui longe le stade de Roland Garros. Cette couverture permettra de construire le stade de 5000 personnes sans s’étendre sur les jardins. Cependant,ce contre-projet coute entre 60 et 80 Millions d’euros plus cher et ne répond pas intégralement au cahier des charges d’après la FFT. Cette dernière refuse donc ce contre-projet.
Accompagnée d’autre associations, la SPPEF a également engagé un combat juridique visant à faire échouer ce projet qui est, d’après eux, funeste.
Source de l’image : http://cduvent.org/sgoinfre/banniere.SPPEF.gif.
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