On observe aujourd’hui à l’école une différence au niveau de la réussite scolaire entre filles et garçons. Ce constat s’appuie sur différentes statistiques. Les garçons présentent 47% de risques supplémentaires d’avoir déjà redoublé à 15 ans selon une étude du CNESCO (Conseil national d’évaluation du système scolaire). De plus, seulement 20% des punitions seraient destinées aux garçons selon la sociologue Sylvie Ayral, citée par La Croix. L’OCDE constate aussi que 59% des élèves français en décrochage scolaire sont des garçons (Supertino, 2016) .
D’ailleurs, ces différences apparaissent aussi dans la maîtrise des langues et des sciences. 83% des filles maîtrisent le français en CM2, contre 77% des garçons selon le ministère de l’Education. Ces différences persistent jusqu’à la terminale où même si les filles ne représentent que 46% des bachelières en filières S, elles sont plus nombreuses à avoir une mention « bien ou très bien » que les garçons en terme de pourcentage (Supertino, 2016)
Comment réagissent les différents acteurs face à ce constat et comment expliquent-ils son origine ? Quelles sont les solutions proposées ? Pour connaître les réponses à ces questions, nous vous conseillons de poursuivre votre lecture.
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L’école défavorise les garçons
Une réussite différente due à un développement à double vitesse
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