Nouvelle architecture financière G7 1999

Afin de réagir aux défaillances du système de régulation financière constatées lors de la crise monétaire asiatique de 1997, les pays du G7, c'est-à-dire la France, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, le Japon, l’Italie, et le Canada, souhaitaient vivement se réunir afin d’établir les principes d’une nouvelle architecture financière internationale. Celle-ci s’apparente d’abord à un agenda de consultations internationales, impliquant tout un ensemble d’experts chargés d’examiner les questions relatives à la stabilité du système financier international et au fonctionnement efficace des marchés internationaux de capitaux. Sous l’égide du G7, des groupes de travail ont été mis en place afin de formuler des recommandations sur trois lignes directrices :
 -      renforcer la transparence des marchés et la responsabilité des acteurs
 -      consolider les systèmes financiers
 -      gérer les crises financières internationales
Les rapports de ces trois groupes de travail ont été remis en octobre 1998 et, sur cette base, les ministres des Finances du G7 se sont mis d’accord sur une déclaration commune, lors du sommet de Cologne, en juin 1999, qui spécifie les principes de nature à améliorer et à réformer ladite architecture. Cependant, en ce qui concerne les formes institutionnelles, le cadre politique et les délégations de responsabilités de nature à mettre en application la nouvelle architecture, la Déclaration du G7 de juin 1999 a expressément retenu le principe du statu quo. Par ailleurs, la nouvelle architecture financière internationale ne concerne pas seulement les techniques financières permettant de mieux maîtriser l’instabilité financière internationale en améliorant la transparence et la surveillance des marchés. Les enjeux sont aussi politiques et touchent aux responsabilités assignées aux acteurs des marchés et aux États dans la prévention et la gestion des crises. D’où l’intérêt pour chaque État de pointer les différentes options que propose mais aussi les règles du jeu qu’impose cette nouvelle architecture.