En France en 2010, 83 % des femmes de 20 à 24 ans utilisent la pilule comme moyen de contraception. L’objectif des laboratoires est d’élaborer « la meilleure pilule », c’est-à-dire celle possédant le moins d’effets secondaires indésirables. La question qui se pose alors est de savoir comment une consommatrice peut évaluer la balance bénéfice/risque des pilules de dernières générations en prenant en compte les balances individuelles de chaque ensemble d’acteurs. Pour cela, il est nécessaire de se demander comment les différents acteurs définissent le rapport bénéfice/risque.
Le bénéfice majeur des pilules est son efficacité à éviter toute grossesse. Toutes les autorités de santé européennes s’accordent pour dire qu’il n’y a pas de différence d’efficacité des méthodes contraceptives de 2ème et 3ème génération, comme l’indique par exemple la HAS dans son rapport de la Commission de transparence de 2007. Cette efficacité est fondée sur le calcul de l’indice de Pearl (nombre de grossesses pour 100 années-femmes). Cet indice varie de 0 à 0,77.
Les pilules sont répertoriées comme des médicaments et elles peuvent entrainer des effets secondaires qui sont généralement listés dans la notice. Ce sont sur ces effets secondaires que porte la controverse. Les risques thrombo-emboliques sont un des effets que peuvent entrainer la prise de pilules. C’est l’évaluation de ces risques qui fait aujourd’hui débat entre les acteurs. Médicalement parlant, que provoquent les effets secondaires des pilules contraceptives ? Rendez-vous ici.